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1.
R. PERRIN 《EPPO Bulletin》1986,16(3):553-560
Les maladies transmises par le sol représentent la cause principale de dégâts sur graines, plantules et plants repiqués dans les pépinières forestières. Les fontes en pré ou de postémergence constituent la première forme très connue de dégâts pendant les premières semaines qui suivent le semis. A un stade ultérieur, les plantules et les plants repiqués plus âgés peuvent avoir leur croissance ralentie, stoppée ou être tués par la nécrose racinaire, maladie complexe encore assez mal connue. La plupart des espèces de conifères peuvent être atteints à différents degrés: les Pinus, Picea et Larix sont les plus sensibles, alors que les Cupressaceae sont résistants. Pythium spp., Fusarium spp. (particulièrement F. oxysporum) et Rhizoctonia solani, champignons ubiquistes et pléophages, constituent la cause principale de fonte et de pourriture racinaire dans les pépinières européennes. Ces champignons coexistent souvent dans les sols, en particulier dans les pépinières établies depuis longtemps. La cause et la gravité des infections dépendent des conditions de l'environnement; la diagnose et la lutte préventive ne sont pas faciles en pratique. L'efficacité des produits chimiques a tendance à varier beaucoup d'une pépinière et d'une saison à l'autre. La fumigation et le traitement du sol à la vapeur sont les moyens de lutte les plus efficaces, mais ils sont coûteux et d'utilisation difficile au champ. La lutte intégree, combinant le potentiel naturel des sols résistants, des bactéries améliorant la croissance et atténuant les maladies, la capacité protectrice des mycorhizes, et de faibles doses de fongicide, se révèle un moyen très prometteur pour la lutte contre ces maladies.  相似文献   

2.
Residus d'atrazine el de ses metabolites après une utilisation prolongée De I'atrazine a été appliquée dans un champ cultivé en maïs (Zea mays L.) pendant 20 annees consecutives, a des doses allant de 1.40 a 2.24 kg/ha. L'analyse d'échantillons de sol prélevés 6 et 12 mois après la derniere application a révélé la presence de residus du produit et de ses analogues hydroxy monodealkyles. Les jeunes pousses et les racines de plantes d'avoine (Avena saliva L.) cultivees dans le champ contenaient de l'hydroxytriazine (2-hydroxy-4-éthylamino-6-isopropyl-amino-i-triazine) et l'un de ses analogues monodealkyles sous la forme conjuguée. De l'avoine et de la fléole (Phleum pralense L.), cultivees sur le sol traité, dans une chambre de culture, donnèrent des resultats analogues. Les resultats suggèrent que les applications d'atrazine répétées a long terme annuellement pour le désherbage du maïs conduisent a la persistance dans le sol de certains de ses produits de degradation, principalement des analogues hydroxylés, un an apres la derniere application d'herbicide. Il est concevable que de tels résidus puissent pénétrer dans les cultures vivrières implantées dans un sol traite a 1'atrazine, dans 1'année ou les annees qui suivent la cessation d'un traitement a long terme.  相似文献   

3.
Le nématode des racines noueuses des graminées, Meloidogyne naasi Franklin, est à l'origine de dégâts surtout apparents sur betteraves, mais touchant également les céréales de printemps. Ce nématode ne développe qu'une génération par an. Il passe l'hiver sous forme de juvéniles J2 maintenus en quiescence dans les coques ovaires. L'éclosion simultanée au printemps est à l'origine des dégâts constatés sur les jeunes plantules attaquées. Les céréales d'hiver, telles que blé et escourgeon, ne paraissent pas subir de dégâts notables en raison de leur stade de développement au moment de l'attaque.  相似文献   

4.
D. CADAHIA 《EPPO Bulletin》1986,16(2):265-283
Ce travail résume la situation phytosanitaire du genre Eucalyptus en se référant aux insectes ravageurs qui mettent en danger les plantations artificielles dans le monde et plus particulièrement dans le bassin Méditerranéen. Parmi les 54 espèces citées, 10 ont dépassé les frontières de leur aire d'origine et, parmi ces derniers, 6 se trouvent sur d'autres continents et 3 dans la région méditerranéenne. Il est fait état aussi des mesures phytosanitaires touchant à la quarantaine, mises en place pour l'Eucalyptusà l'initiative de l'OEPP. Les ravages causés par les insectes polyphages dans la région méditerranéenne sont récapitulés. Les 3 insectes mentionnés sont spécifiquement inféodés au genre Eucalyptus et causent des dégats en région méditerranéenne. La présente étude s'y attache en précisant leur extension et les moyens de lutte susceptibles d'etre mis en oeuvre. En ce qui concerne Ctenarytaina eucalypti quia atteint nos régions durant les années soixante, on assiste à son extension, mais l'action des syrphides prédateurs parvient à en contenir les populations. Quant àGonipterus scutellatus apparu en région méditerranéenne vers 1975, il n'a pas connu l'extension à laquelle on pouvait s'attendre en tenant compte de son potentiel de dispersion élevé. L'espèce demeure peu préoccupante, mais doit faire l'objet d'attention surtout sur les eucalyptus ornementaux où les dégats peuvent etre sensibles. Elle se rencontre sur la Riviera italienne et dans le Midi de la France où ses populations sont controlées par le parasite oophage Patasson nitens. Au cours des dernières années, le ravageur le plus redoutable est certainement Phoracantha semipunctata qui s'est répandu dans la partie occidentale du bassin Méditerranéen. En ce moment, seules la France, la Yougoslavie et la Grèce sont demeurées indemnes. Cette diffusion rapide est à mettre en rapport avec l'état d'extreme déficience des arbres, essentiellement du à la sécheresse et à la pauvreté des sols. La stratégie de lutte menée en Italie s'est révéléc efficace; elle consiste à intervenir dès le début de l'attaque des peuplements en pratiquant des coupes et en utilisant rapidement le bois affecté. De cette facon, l'importance des populations s'est vue considérablement réduite. D'une facon générale, les racines ont donné des repousses vigoureuses sauf dans les cas où les coupes ont été faites tardivement. L'expérience espagnole de lutte par des arbres-pièges sur de vastes étendues est également très intéressante. Par ce moyen il a été possible d'observer une réduction moyenne des populations de 75% avec une rentabilité de 246–611%.  相似文献   

5.
L. LANIER 《EPPO Bulletin》1986,16(2):255-263
Les eucalyptus constituent—au moins au meme titre que les genres Pinus et Populus—l'un des genres d'arbres forestiers les plus importants à l'échelle mondiale, et en particulier par l'extension considérable des reboisements (plus de 4 millions d'ha) en régions tropicales, sahéliennes et tempérées chaudes. L'article tente de faire le point sur les problèmes posés par les maladies pouvant gener cet effort de reboisement, notamment en région méditerranéenne, et souligne l'importance et l'avenir des eucalyptus dans cette région. Il est procédéà un inventaire général, à l'échelle mondiale, des maladies des eucalyptus et de l'importance des parasites en cause. Un certain nombre d'entre eux sont étudiés plus en détail, selon qu'ils sont présents dans le pays d'origine des eucalyptus ou dans les zones où ils ont été introduits. Une section est réservée à la région méditerranéenne, où certaines maladies s'en prenant aux racines, aux rameaux, aux feuilles ou au bois ont été identifiées; pour l'instant, la plupart d'entre elles ne sont pas trop graves. Enfin, des propositions et des règles de protection phytosanitaire, visant à restreindre les risques d'introduction des parasites les plus dangereux ou d'extension de ceux existant actuellement, sont citées, en insistant sur les risques de transport de maladies d'une région à une autre par l'intermédiaire des échanges de matériel végétal autres que les graines.  相似文献   

6.
Dans le cadre d'un groupe de travail «Modélisation du Botrytis» l'Institut Technique de la Vigne et du Vin en France a entrepris l'étude des réactions de ce parasite à des conditions d'humectation contrôlées. L'essai est réalisé sur une vigne adulte, sous abri plastique; il couvre 1600 m2 et permet, grâce à un dispositif de brumisan'on, l'étude comparative de 12 régimes d'humectation distincts. Après quatre années successives d'expérimentation, basée sur des protocoles évolutifs, les résultats mènent à des observations intéressantes, mais qu'il est toutefois prudent de ne pas étendre inconsidérément à l'ensemble des cépages ou vignobles. L'effet des humectations successives n'est pas obligatoirement additif, une longue période de sécheresse entre la floraison et la véraison aggravant considérablement les attaques à ce dernier stade. Une même durée d'humectation à la véraison ou 12 jours avant la récolte provoque des dégâts identiques. Les contaminations peuvent s'effectuer simplement en présence d'une humidité relative élevée, sans présence d'eau sous forme liquide; cette HR élevée est capable de créer et surtout d'aggraver fortement les foyers de B. cinerea. Les contaminations artificielles ont eu un effet significatif lors de la floraison. A la véraison l'effet est masqué par l'inoculum naturel. L'étude de la réaction de Botrytis cinereaà différentes durées d'HR élevée reste délicate, un seuil exact restant difficile à estimer vu le niveau de précision des appareils utilisés. En outre, le modèle mis au point par Strizyk a fait preuve d'une précision accrue au fil des expérimentations successives; il semble donc bien adapté au cépage méridional utilisé. La stratégie de traitement a permis de réduire de moitié le nombre d'applications de fongicides dans l'essai, l'expérimentation prouvant toutefois qu'une réduction supplémentaire était possible. Il apparaît donc que cette stratégie, basée sur le modèle Botrytis, est prometteuse mais nécessite encore quelques adaptations afin de la rendre encore plus performante. L'étude des réactions de B. cinereaà certains facteurs climatiques permet done, outre l'amélioration de la lutte contre ce parasite, une meilleure connaissance de ses facteurs d'évolution. Il est possible qu'à l'avenir le facteur humidité relative, alliéà l'hiumectation, procure une fiabilité optimale du modèle, et probablement de la stratégie de lutte en découlant.  相似文献   

7.
Seedlings of wheat (Triticum aestivum L.) and beans (Phaseolus vulgaris L.) were less sensitive to glyphosate when grown in heat-treated soil than in raw soil. Pythium spp. and Fusarium spp. were not detected in heat-treated loam or muck soils at the time of glyphosate treatment, although fungi of several other genera were present. The efficacy of glyphosate on wheat or beans grown in heat-treated loam soil was restored when untreated aqueous soil extracts were added to the heat-treated soil. Bean seedlings grown in five different soil types varied in their sensitivity to glyphosate. The variation in LD50 among autoclaved soils was lower than that among raw soils. Between 13- to 47-fold more glyphosate was required to kill the bean seedlings in any of the autoclaved soils compared with their corresponding raw soils. This differential effect was not observed on bean seedlings sprayed with either 2, 4-D or paraquat. LD50 values for glyphosate on apple (Malus domestica Borkh.) seedlings growing in previously sterilized loam soil were reduced by inoculation of the soil with a representative Fusarium sp. or Pythium sp. obtained earlier from apple seedlings treated with glyphosate, but not by a Cylindrocarpon sp. from apple or Pythium ultimum Trow from glyphosate-treated bean. The efficacy of glyphosate on bean, wheat or apple seedlings can be affected by changes in certain microbial components of the soil. Effet d'un traitement du sol a la chaleur et de la microflore sur l'efficacité du glyphosate sur plantules Des plantules de blé (Triticum aestivum L.) et de haricots (Phaseolus vulgaris L.) ont été moins sensibles au glyphosate quand elles sont cultivées dans des sols traités par la chaleur que dans des sols bruts. Pythium spp et Fusarium spp. n'ont pas été détectés dans la terre traitée à la chaleur ou dans des sols fumés au moment de l'application du glyphosate, bien que des champignons de quelques autres genres aient été présents. L'efficacité du glyphosate sur blé et haricots cultivés en sol traité par la chaleur a été récupérée quand des extraits aqueux de sols non traités ont été additionnés au sol traité. Les plantules de haricots cultivés dans 5 types de sols ont varié dans leur sensibilité au glyphosate. La variation des DL50 pour les sols autoclavés était plus faible en comparaison de celle des sols bruts. Il a fallu de 13 à 47 fois plus de glyphosate pour détruire les plantules de haricot dans tous les sols autoclaves que dans les sols bruts correspondants. Cet effet différentiel n'a pas été observé chez les plantules de haricots traités avec du 2,4 D ou du paraquat. Les valeurs de DL50 pour le glyphosate sur des plantules de pommiers (Malus domestica Borkh.) cultivées sur des sols avec de la terre précédemment stérilisée, ont été réduites par l'innoculation du sol avec un Fusarium sp. ou Pythium sp. obtenu plutôt à partir de plantules de pommier traitées au glyphosate, mais pas avec du Cylindrocarpon du pommier, ou un Pythium ultimum venant d'un haricot traité au glyphosate. L'efficacité du glyphosate sur plantules de haricot, blé ou pommier peut être affecté par des changements de la composition microbiologique du sol. Die Wirkung von Boden-Hitzesterilisation und Mikroflora auf die Wirksamkeit von Glyphosat auf Keimpflanzen Keimpflanzen von Weizen (Triticum aestivum L.) und Buschbohne (Phaseolus vulgaris L.) waren, in hitzebehandeltem Boden wachsend, gegenüber Glyphosat weniger empfindlich als in unbehandeltem Boden. Pythium spp. und Fusarium spp. wurden in hitzebehandeltem Lehm- oder stark organischem Boden zur Glyphosatbehandlung nicht gefunden, obwohl andere Pilzgattungen vorhanden waren. Die Wirksamkeit des Glyphosats auf in hitzebehandeltem Boden gezogenen Weizen- oder Bohnenpflanzen stellte sich wieder ein, wenn unbehandelte wäßrige Bodenextrakte dem hitzebehandeltem Boden zugefügt wurden. Bohnenkeimpflanzen zeigten in 5 verschiedenen Bodenarten eine unterschiedliche Empfindlichkeit gegenüber Glyphosat. Die LD50 variierte in autoklavierten Böden weniger als in unbehandelten. Zur Abtötung der Bohnen-keimpflanzen waren in den autoklavierten Böden 13- bis 47mal größere Wirkstoffmengen erforderlich als in den entsprechenden unbehandelten Böden. Diese Wirkungsunterschiede wurden bei mit 2,4-D oder Paraquat behandelten Bohnenkeimpflanzen nicht beobachtet. Wurden Apfelsämlinge (Malus domestica Borkh.) in sterilisiertem Lehmboden angezogen, so sanken die LD50-Werte für Glyphosat bei Inokulation des Bodens mit repräsentativen Fusarium- oder Pythium-Arten, die zuvor von Glyphosat-behandelten Apfelsämlingen gewonnen worden waren, jedoch nicht mit einer Cylindrosporium-Art von Äpfeln oder Pythium ultimum Trow von Glyphosat-gehandelteten Bohnen. Die Wirksamkeit von Glyphosat auf Keimpflanzen von Bohnen, Weizen oder Äpfeln kann durch Veränderungen bestimmter mikrobiologischer Bodenkomponenten beeinflußt werden.  相似文献   

8.
M. PASCAL 《EPPO Bulletin》1988,18(3):381-392
A l'issue de deux phases de forte densité des populations d'Arvicola terrestris scherman en France, un groupe de travail inter-organismes ACTA-INRA-SPV a été constitué pour entreprendre un programme de recherche sur ce rongeur, dans le but d'en contrôler les populations. C'est à l'INRA que revient le rôle de coordonner les travaux et notamment d'assurer les études sur la biologie de l'espéce. L'ACTA a mené des études en captivité, ainsi qu'une expérimentation de plein champ en Haute-Savoie. Enfin, le SPV a pris la responsabilité de l'évaluation au champ des rodenticides et du développement d'un systéme de prévision en Franche-Comté et en Auvergne-Limousin. L'article résume les 8 années de travaux et souligne les questions restées en suspens. II cherche à situer le problème d'A. terrestris dans la problématique plus vaste de l'étude des rongeurs ravageurs de cultures en France et débouche sur l'analyse des choix des thématiques scientifiques qu'il convient de développer dans le contexte agricole moderne.  相似文献   

9.
M. HABERT 《EPPO Bulletin》1988,18(3):423-427
Depuis l'automne 1983, le groupe de travail français pluriorganismes (ACTA-INRA-SPV) consacréà l'étude d'Arvicola terrestris scherman a créé et mis en place un réseau d'observations par piégeage exhaustif sur une centaine de communes dans plusieurs régions (Auvergne, Limousin, Franche-Comté, Alsace, Lorraine, Rhône-Alpes). Les piégeurs reçoivent une formation succinte ainsi que des instructions leur permettant de réaliser trois piégeages dans l'année (printemps-été-automne) à l'aide de pièges pinces sur une bande de 100 ± 5 m (méthode Pascal-Meylan). Les fiches de piégeages et le matériel biologique sont collectés et contrôlés par le Service de la Protection des Végétaux. Les autopsies de la totalité des animaux capturés sont assurées par l'INRA ou le SPV. Les résultats sont centralisés au Laboratoire de la Faune Sauvage de l'INRA à Jouy-en-Josas, sous la forme de deux fichiers informatiques. L'analyse globale des premiers résultats des réseaux d'alerte a mis en évidence toute la complexité du phénomène de pullulation chez le campagnol terrestre. Contrairement à l'idée généralement répandue, le phénomène ne présente pas la synchronisation parfaite qu'on lui prête et ceci à diverses échelles: France, région, département, commune. En octobre 1985, en Franche-Comté, nous avons pu délimiter avec précision une zone de 15 communes qui présentait tous les signes précurseurs d'une poussée démographique avec des populations variant de 200 à 370 campagnols à l'hectare. En 1986, plus d'une centaine de communes étaient touchées, regroupées en une zone relativement homogène centrée sur la zone pionnière, avec des densités variant de 200 à 500 campagnols à l'hectare. L'analyse de l'évolution locale des cinétiques de population va nous permettre à terme de diagnostiquer les diverses phases du cycle (croissance, déclin) et en conséquence le déclenchement des alertes agricoles.  相似文献   

10.
R. KOPP 《EPPO Bulletin》1988,18(3):393-400
Arvicola terrestris scherman est un rongeur fouisseur dont le régime alimentaire n'a été que très peu étudié bien que les dégâts qu'il occasionne dans les prairies soient très importants, surtout lors des pullulations cycliques. Les méthodes classiques d'investigations (analyses des contenus stomacaux, des réserves alimentaires, etc.) ne rendent que partiellement compte des choix réels. En outre, les travaux effectués sur le terrain ne permettent pas de tirer de conclusions précises sur le sujet, notamment en raison de la grande diversité des espèces végétales présentes. C'est pourquoi nous avons choisi une approche expérimentale: un ‘essai en pâture’ adapté aux campagnols. L'expérience s'est déroulée dans un terrarium de 6 ± 3 m, disposé en pleine terre. Les campagnols placés dans le terrarium avaient le choix entre 12 plantes, cultivées séparément sur de petites parcelles. Ils pouvaient se nourrir, soit en surface, soil à partir de leurs galeries souterraines et restaient ainsi dans des conditions proches de celles de la prairie. Les préférences ont été déduites selon trois méthodes: la comparaison des quantités de matière séche récoltées dans le terrarium et dans un témoin identique, l'observation des signes d'activité des campagnols et l'évolution du recouvrement de la végétation dans chaque parcelle. Les trois ont donné des résultats semblables. Ce premier essai réalisé en 1986 a permis de mettre en évidence une nette préférence pour Medicago sativa, Taraxacum officinale et Trifolium pratense; aucune des graminées présentées n'a été très appréciée malgré leur bonne qualité fourragère.  相似文献   

11.
L'hypothèse de travail proposée pour l'analyse des cycles de population de Microtus arvalis intègre à la fois le rôle de la prédation et l'influence de la structure du paysage. Par sa composante liée à la prédation, cette hypothèse engage les recherches au niveau d'investigation des peuplements, aussi bien des Microtidae que des petits prédateurs spécialistes qui leur sont associés. Par sa composante liée à la structure du paysage et par son approche comparative dans le temps et dans l'espace, elle situe ces recherches à une échelle de perception suffisamment large pour que notre vision des phénoménes biologiques analysés soit moins ponctuelle et par conséquent moins naïve. Enoncée à l'origine pour l'étude du couple Microtus arvalis/Mustela nivalis cette hypothese peut utilement être transposéà l'analyse du couple Arvicola terrestris/Mustela erminea, en raison des nombreuses similitudes écologiques observées entre ces espèces. Les premiers indices analysés dans cette perspective concernent, d'une part, un suivi diachronique des différentes populations de rongeurs et de petits Mustelidae présents sur un terrain d'étude situé en Franche-Comté (France) et, d'autre part, une comparaison de la cartographie des dégâts dus àA. terrestris avec celle des surfaces agricoles utiles consacrées aux céréales dans les différents cantons de cette région. Sans présenter de valeur démonstrative les coïncidences observées entre les cinétiques des différentes populations et entre les cartes de répartition présentées accréditent, à notre sens, l'intérêt de la démarche retenue.  相似文献   

12.
F. Spitz 《EPPO Bulletin》1977,7(2):165-175
Microtus arvalis (Pallas) a une histoire récente qui se rattache à celle des glaciations et de l'agriculture. Son écologie et son histoire sont liées et expliquent les particularités actuelles, entre autres le fait qu'il existe des zones presque dépourvues de campagnols et d'autres où ils pullulent régulièrement. Le présent travail résume nos connaissances sur la démographie de l'espèce. Après un rappel de quelques théories anciennes ou récentes, on évoque les principaux facteurs qui agissent sur les populations: la structure de l'environnement (les campagnols aiment les agrosystèmes peu intensifs et sont surtout affectés par l'importance des biotopes d'hiver disponibles), le climat et l'alimentation (qui déterminent leur rythme biologique saisonnier, et le modulent s'ils s'écartent de la normale), le comportement individuel et social (déplacements, compétition). Une synthèse est présentée de l'évolution de la situation des campagnols à diverses échelles (parcelle, région). Par référence à un exemple typique s'appuyant sur des éléments indiscutables, on estime qu'une pullulation «moyenne« (non aggravée par la sécheresse) amène des pertes largement supérieures à 120 FF/ha, ce qui justifie les investissements que l'on peut faire dans un système de prévision et dans une lutte préventive.  相似文献   

13.
Des 1980, la résistance aux imides cycliques (I. C.) s'est généralisée dans les populations de Botrytis cinerea sur fraisiers remontants, traités de 3 à 10 fois de juillet à septembre avec des I. C., le taux moyen de fraises présentant des conidies résistantes étant de 72%. Une diminution progressive du taux de résistance est observée après l'arrêt des traitements, mais est suivie d'une forte augmentation 5 à 6 semaines apres la reprise des traitements l'année suivante. L'efficacité des traitements à la vinchlozoline (500 g ha?1) est passée de 94%, pour les essais de 1973 à 1978, à 48% pour ceux établis de 1979 à 1984. Durant cette derniére période, le mélange vinchlozoline (500 g ha?1)+ thirame (1600 g ha?1) a présenté une efficacité de 78% et le tolylfluanide a donné une efficacité de 67%. Sur fraisiers de saison, traités 1 à 6 fois au moment de la floraison, une résistance aux I. C. a été observée en 1980 dans sept des 10 champs analysés, avec un taux moyen de 22%. La résistance ne s'y développe que tardivement et principalement dans les cultures de 2 ans, traitées déjà l'année précédente avec des I. C. Dans les essais, l'efficacité de la vinchlozoline s'est maintenue á 92% entre 1973 et 1984.  相似文献   

14.
15.
P. DEBAEKE 《Weed Research》1988,28(4):265-279
La connaissance du devenir de la flore adventice levée en situation non désherbée est utile au raisonnement de la lutte chimique et culturale, á l'échelle de l'année et de la succession de cultures. Or, les associations dicotylédones annuelles—céréales ont été peu étudiées dans cette optique. C'est pourquoi nous avons abordé l'étude de la survie des plantules adventices et de leur production finale (croissance, nombre de semences) en situation de concurrence variable avec divers peuplements de céréales (principalement blé d'hiver, cv. Fidel). Cinquante-huit parcelles du champ d'essai de Grignon, dans le Bassin Parisien, ont été suivies, au cours de deux années culturales; les résultats concernent des communautés adventices naturelles, peu denses et composées en majorité de dicotylédones annuelles. Le stade foliaire des plantes adventices á l'époque du gel s'est révélé un bon prédicteur du taux de disparition hivernale. Le nombre d'épis de la céréule par m2 a permis de rendre compte de maniére satisfaisante du devenir de la flore au printemps. Cependant, la date de levée des plantes conditionne également leur survie et leur production semencière. Une relation satisfaisante a pu être mise en évidence entre nombre de semences et matière sèche (par plante et par m2) à la récolte de la céréale. La conduite de la céréale (date et densité de semis, fumure azotée), en interaction avec le climat, se révèle comine on facteur d'évolution de la flore adventice. Le travail entrepris ici devrait déboucher sur une modélisation de cette dynamique au champ.  相似文献   

16.
La DE50 de vinchlozoline pour des souches de Botrytis cinerea isolées de 1980 à 1984 varie de 2 μM a plus de 300 μM de vinchlozoline, néanmoins 93% des souches présentent une DE50 comprise entre 2 et 24 μM. En l'absence de fongicide, la capacité saprophytique et pathogéne des souches résistantes est dans l'ensemble égale ou légèrement inferieure à celle des souches sensibles. En présence de vinchlozoline, à des concentrations inhibant les souches sensibles, les souches résistantes colonisent les féves, les paprikas ou les rondelles de concombre; toutefois, les substrats traités sont généralement moins rapidement colonisés que les témoins non traités. Ce retard augmente avec la concentration en fongicide et diminue lorsque le niveau de résistance de la souche croît; les souches à DE50 supérieure á 300 μM de vinchlozoline ne sont plus affectées par le traitement. L'association de la vinchlozoline avec d'autres fongicides présente un effet synergique sur certaines souches. Le mélange vinchlozoline+tolylfluanide réduit la fréquence d'apparition de colonies résistantes in vitro. Les souches + DE50 supérieure à 300 μM sont plus sensibles aux pressions osmotiques élevées quc les souches sensibles.  相似文献   

17.
An infestation of Avena fatua in two successive spring barley crops was monitored from March 1972 to June 1973. The numbers of viable seeds on the uncultivated stubble, viable seeds in the soil, and seedlings emerging in autumn and spring were assessed. Both seed and seedling populations declined when seeding was prevented in 1972, hut increased in all situations where seeding occurred. The greatest increase occurred when the unburnt stubble was cultivated after harvest; the increase was less following straw burning. The greatest losses of newly shed seeds occurred when the stubbles were left uncultivated throughout the autumn, and delaying cultivation was more effective than burning in limiting the rate of increase. Old seeds, already in the soil before 1972, were less dormant and produced a higher percentage of seedlings in 1973 than did seeds shed in 1972. Once in the soil, the greatest losses of seeds occurred during the spring, and it is likely that many seeds germinated but failed to establish as seedlings. It is suggested that the seed reserves of A. fatua in the soil are less persistent than previously reported, especially where mouldboard ploughing is replaced by tine cultivation. The periodicity of seedling emergence in spring was unaffected by the time or type of cultivation, by the age of the seeds or by burning the straw in the previous autumn. Etude de la dynamique d'une population d'Avena fatua soumise à l'influence du brûdage de la paille, de la chute des semences et des façons culturales. Une infestation d'Avena fatua, dans deux cultures successives d'orge, a été observée depuis mars 1972 jusquà juin 1973. Les nombres des semences viables dans le chaume non cultivé, des semences viables dans le sol, et des plantules levant à l'automne et au printemps, ont étéévalués. Les populations de semences et de plantules ont toutes deux diminué lorsque la montre à graine a été empêchée en 1972, mais se sont accrues dans toutes les situations ou la mise k graines s'est produite. L'aceroissement le plus important s'est produit lorsque les chaumes non brûlés ont été cultives apres la moisson; l'aceroissement a été plus faible apres le brülage de la paille. Les pertes les plus élevées de semences récemment tombées se sont produites lorsque les chaumes sont restes non cultives durant tout rautomne, et le retard des fagons culturales a été plus efficace que le brülage pour limiter le taux d'aecroissement. Les semences anciennes, qui étaient dans le sol avant 1972, ont été moins dormantes et ont produit, en 1973, un pourcentage plus élevé de plantules que les semences tombées en 1972. Une fois dans le sol, les plus grandes pertes de semences se sont produites pendant le printemps et il est vraisemblable que de nombreuses semences ont germé mais n'ont pas abouti a l'établissement de plantules. II est suggéré que les réserves de semences d'Avena fatua dans le sol sont moins persistantes qu'on ne le pensait autrefois, particulierement lorsque le labour avec une charrue à versoir est remplacé par un travail avec des appareils á dents. La périodicité des leviés au printemps n'a pas été affectée par I'époque ou par le type de façon culturale, ni par l'âge des semences ou par le brülage de la paille à Tautomne précédent. Eine Untersuchung iiber die Populationsdynamik von Avena fatua L unter dem Einfluss von Strohabbrennen, Samenfall und Bodenbearbeitung In einer Folge von Sommergerste auf Sommergerste wurde der Flughaferbefall von Mai 1972 bis Juni 1973 beobachtet. Die Anzahi lebensfähiger Samen (Karyopsen) in der unbear-beiteten Stoppel und im Boden wie auch die Anzahl der im Herbst und Frühjahr aufgelaufenen Keimpflanzen wurde erfasst. Sowohl die Samenwie auch die Keimpflanzenpopula-tion ging 1972 zurück nachdem das Aussamen verhindert wurde, nahm aher in jedem Fall wieder zu, wenn die Pflanzen aussamen konnten. Die siärkste Zunahme trat dann ein, wenn die nicht abgebrannte Stoppel nach der Emte bear-beitet wurde; nach Stoppelabbrennen war sie geringer. Die grössle Ahnahme frisch ausgefaltener Samen trat dann ein, wenn man die Stoppel den ganzen Herbst unbearbeiter liess und eine spate Bodenbearbeitung war im Hinblick auf die Zunahme an Flughafer wirkungsvoller als das Abbrennen. Alte Samen, die berelts vor 1972 im Bodden waren. zeigten eine geringere Keimhemmung und produzierten 1973 mehr Keimpflanzen als Samen die erst 1972 ausfielen. Die grossten Verluste an den im Boden vorhandenen Samen trat im Fruhjahr auf und wahrscheinlich konnten viele gekeimten Samen als Keimpflanzen nicht ijberteben. Man kann anneh-men. dass der Samenvorrat von A. fatua im Boden kurzlebiger ist als fruher angenommen wurde, besonders dort, wo Pfliigen durch Grubbern ersetzt wurde. Die Regelmassigkeit des Flughaferauflaufs im Friihjahr war unbeeinflusst vom Zeitpunkt und Art der Bodenbearbeitung, vom Alter der Samen oder vom Abbrennen des Strohs im vorausgegan-gcnen Herhst.  相似文献   

18.
J. P. MOREAU 《EPPO Bulletin》1980,10(4):469-474
La persistence de populations de doryphores à des niveaux élevés dans certaines régions de France (et en Europe du Nord au-delà du 45e degré de latitude) a deux causes possibles: la culture de variétés précoces et tardives situées les unes à cǒté des autres, principalement en petites parcelles, et la synchronisation entre les stades de développement de l'insecte et de la plante. La résistance de la pomme de terre à cet insecte a étéétudiée depuis longtemps. Des croisements entre des espèces sauvages de solanacées et Solarium tuberosum ont constitué l'essentiel des directions suivies. De grandes difficultés ont été rencontrées, surtout dans l'obtention d'hybrides à partir des graines, à cause de la variabilityé géographique des réponses de l'insecte et des relations inverses entre la productivityé et les niveaux de glycoalcaloïdes dans les tubercules. A l'heure actuelle, la recherche est surtout axée sur le choix de variétés de S. tuberosum, en fonction de facteurs écologiques et culturaux, et de la physiologie de la plante. Dans le présent travail, sept variétés ont été plantées dans les conditions de plein champ. La ponte des femelles de doryphore, le nombre de larves obtenues, la consommation du feuillage et le rendement de la culture ont été considérés. Un variété (Résy), qui est peu sensible au mildiou, s'est montrée défavorable à la fois aux adultes et aux larves pendant trois années consécutives. Ainsi l'emploi judicieux d'une ou de plusieurs variétés peut affecter la dynamique des populations de ce ravageur. L'utilisation raisonnée des variétés peut ětre utilisée dans des programmes de protection intégrée contre les ennemis de la pomme de terre.  相似文献   

19.
Dans le cadre d'un programme de lutte intégrée, deux essais de lutte contre la 3e génération de Prays oleae (en petite parcelle et à grande échelle) avaient pour but d'étudier les possibilités de remplacement des insecticides habituellement utilisés par d'autres produits spécifiques et peu toxiques. Bacillus thuringiensis avail entraine un taux de mortalité larvaire proche de 50% alors que l'effet du diflubenzuron n'était pas net comparativement au témoin. La deltaméthrine s'est révélée efficace pratiquement à 100%. Toutefois, le controle des chrysalides dans les bandes-pièges en carton ondulé avait montre une certaine efficacité des deux produits testés qui s'est traduite par une réduction des populations émergeantes de l'ordre de 74 à 79% par rapport au témoin. Il faut préciser que B. thuringiensis n'agit que sur les stades larvaires, alors que le diflubenzuron a une action lente qui se poursuit jusqu'au stade nymphose (mortalité des chrysalides pouvant atteindre 40%). L'action des deux produits s'est poursuivie jusqu'à la génération suivante, mais sculement dans les grandes parcelles. L'effet de la deltaméthrine est plus fortement ressenti à la génération suivante. Les deux produits, et notamment B. thuringiensis, ont présenté l'avantage de préserver la faune auxiliaire en comparaison avec la deltaméthrine qui l'a detruite totalement.  相似文献   

20.
F. SAUCY 《EPPO Bulletin》1988,18(3):401-413
Pour tenter de prévenir les pullulations d'Arvicola terrestris scherman, certaines communes de Suisse offrent une prime de piégeage pour tout micromammifère capturé sur leur territoire. L'analyse des carnets de comptes permet ensuite de reconstituer les cycles d'abondance d'A. t. scherman. Les données récoltées en Suisse occidentale auprés de 11 communes du Jura et des Préalpes ont permis de reconstituer 37 cycles complets entre 1935 et 1984. La durée de ces cycles est plus longue que chez la plupart des autres espéces de rongeurs, soil 6 ans en moyenne, avec des extrêmes compris entre 4 et 8 ans. Ce matériel a étéétudie par les techniques de l'analyse des séries temporelles. Les résultats prouvent qu'une périodicité, statistiquement démontrée, existe dans ces données et que les fluctuations d'abondance d'A. terrestris ne se déroulent pas selon un rythme aléatoire. L'indice de cyclicité de Lewontin est généralement supérieur à 0,50 et le périodogramme présente un maximum compris entre 5 et 7,5 ans, suivant les cas. Mis à part dans deux localités des Préalpes adjacentes, les pullulations ne sont pas synchrones entre stations éloignées au plus de quelques dizaines de km les unes des autres. Une analyse de corrélation a mis en évidence des décalages entre les séries compris entre 1 et 7 ans. Ces résultats suggèrent que des causes de nature intrinséque sont à l'origine des cycles d'abondance chez A. terrestris. L'impact de la prédation par Mustela erminea en période de déclin et de faible densité explique probablement la durée inhabituelle du cycle.  相似文献   

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