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1.
La DE50 de vinchlozoline pour des souches de Botrytis cinerea isolées de 1980 à 1984 varie de 2 μM a plus de 300 μM de vinchlozoline, néanmoins 93% des souches présentent une DE50 comprise entre 2 et 24 μM. En l'absence de fongicide, la capacité saprophytique et pathogéne des souches résistantes est dans l'ensemble égale ou légèrement inferieure à celle des souches sensibles. En présence de vinchlozoline, à des concentrations inhibant les souches sensibles, les souches résistantes colonisent les féves, les paprikas ou les rondelles de concombre; toutefois, les substrats traités sont généralement moins rapidement colonisés que les témoins non traités. Ce retard augmente avec la concentration en fongicide et diminue lorsque le niveau de résistance de la souche croît; les souches à DE50 supérieure á 300 μM de vinchlozoline ne sont plus affectées par le traitement. L'association de la vinchlozoline avec d'autres fongicides présente un effet synergique sur certaines souches. Le mélange vinchlozoline+tolylfluanide réduit la fréquence d'apparition de colonies résistantes in vitro. Les souches + DE50 supérieure à 300 μM sont plus sensibles aux pressions osmotiques élevées quc les souches sensibles.  相似文献   

2.
Depuis 3 ans des souches de Pseudocercosporella herpotrichoides résistantes aux benzimidazoles (bénomyl, cabendazime, thiabendazole) et aux thiophanates (thiophanate-méthyl) sont décelées sur blé d'hiver en France. La résistance croisée positive entre ces fongicides ainsi que la résistance croisée négative vis-à-vis de phényl-carbamates (ex. barbane) sont des caractéristiques générales. Les niveaux de résistance peuvent étre variables avec cependant prédominance de deux catégories de souches résistantes (dont les niveaux de résistance respectifs vis-à-vis du thiabendazole sont voisins de 10 et de 100). En outre, des expérimentations en conditions contrôlées indiquent que la résistance n'affecte ni l'agressivité ni la compétitivité de P. herpotrichoides. Pour pouvoir suivre l'évolution des fréquences des souches résistantes aux benzimidazoles dans la nature, diverses méthodes ont ét expérimentées; celle qui est actuellement retenue et développéc dans les laboratoires de l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique), du Service de la Protection des Végétaux, de l'ITCF (Institut Technique des Céréales et des Fourrages) et de certaines firmes est basée sur l'étude de l'effet du carbendazime sur des implants mycliens. Chaque analyse porte sur 10 à 30 isolats par parcelle. Malgré un nombre élevé d'analyses il est difficile d'avoir une cartographie exacte de la répartition des souches résistantes; il est toutefois clair que les fréquences des souches résistantes sont les plus élevées dans les zones d'utilisation intensive des benzimidazoles (Nord et Bassin parisien) qui peuvent devenir inefficaces. Actuellement, le seul fongicide susceptible de remplacer ces benzimidazoles est un inhibiteur des strols: le prochloraz. Au champ il possède une activitééquivalcnte en l'abscnce ou en présence de souches résistantes aux benzimidazoles et les sondages réalisés jusqu'à maintcnant n'indiquent aucune résistance vis-à-vis de ce fongicide.  相似文献   

3.
4.
Par repiquages successifs d'isolats de Phytophthora citrophthora sur du milieu V8-CaCO3 clarifié gélosé, contenant 100 μg ml?1 de métalaxyl, des souches plus résistantes que la souche mère ont été obtenues. Cette adaptation s'accompagne d'une diminution de la croissance sur milieu sans fongicide et du pouvoir pathogéne. La fréquence de zoospores capables de former spontanément une colonie sur 100 μg ml?1 de métalaxyl est de l'ordre de 10?4. Un traitement des zoospores à la N-méthyl-N′-nitro-N-nitrosoguanidine (30 μg ml?1 pendant 10 min) augmente cette fréquence par un facteur de 10–16 fois. Les souches résistantes ainsi obtenues ont la même croissance sur milieu sans fongicides et sont aussi pathogènes sur feuilles d'agrumes que les souches mères, alors que les souches sélectionnées sans traitement mutagène présentent les mêmes caractéristiques que celles obtenues par adaptation.  相似文献   

5.
Onze souches de Plasmopara viticola ont étè prélevées en diverses régions de France (Charentes, Beaujolais, Touraine) sur des parcelles ou les traitements avec des fongicides de la famille des anilides avaient manqué d'efficacité. Elles ont été mises en culture sur vignes en serre. Dix d'entre elles ont manifesté une forte résistance aux anilides; par contre, toutes se sont montrées sensibles à une application de phoséthyl-Al. Le phoséthly-Al conserve done son activité sur les souches de mildiou de la vigne devenues résistantes aux anilides.  相似文献   

6.
M. BESRI  F. DIATTA 《EPPO Bulletin》1985,15(3):379-386
Le long du littoral atlantique marocain. Botrytis cinerea constitue actuellement une menace pour la tomate cultivée sous tunnels plastiques. Les principaux fongicides antibotrytis utilisés, soit en pulvérisation des plantes, soit en badigeonnage des chancres formés sur les tiges ou les deux à la fois, sont le bénomyl, le thiophanate-méthyl, la procymidone et la dichlofluanide. Cependant, malgré une intense protection chimique, le champignon continue á provoquer des dégâts importants sur la culture. L'étude faite au laboratoire sur la sensibilité de plusieurs isolats de B. cinerea vis-à-vis de quelques concentrations des quatre fongicides a montré que le problème de résistance au bénomyl et au thiophanate-méthyl est important sous tunnels plastiques de tomate. Des croissances mycéliennes ainsi que des germinations de spores ont été obtenues respectivement à 500 et à 50 ppm, des concentrations supérieures n'ayant pas été testées. Certains isolats de B. cinerea se sont développés á des concentrations maximales de 5 ppm de procymidone et de 10 ppm de dichlofluanide. Ces concentrations sont trop faibles pour conclure à l'existence de souches résistantes á ces deux produits. Le probléme de la résistance, particuliérement au bénomyl et au thiophanate-méthyl, se pose donc au Maroc et il faut prendre conscience de ce phénomène et adopter une stratégie de lutte pour limiter son impact.  相似文献   

7.
Des souches de Botrytis cinerea, agent de la pourriture grise de la vigne, résistantes aux benzimidazoles et/ou aux dicarboximides sont présentes dans de nombreux vignobles français et peuvent être à l'origine de réductions d'efficacité de ces fongicides. Une méthode basée sur l'action de ces produits au niveau de la germination des spores ou de l'élongation des filaments germinatifs permet d'analyser la composition de la population de B. cinerea au sein d'une parcelle donnée. La prospection réalisée chaque année dans les vignobles français á l'aide de cette technique permet de réaliser des préconisations régionalisées de lutte anti-botrytis la saison suivante.  相似文献   

8.
Des 1980, la résistance aux imides cycliques (I. C.) s'est généralisée dans les populations de Botrytis cinerea sur fraisiers remontants, traités de 3 à 10 fois de juillet à septembre avec des I. C., le taux moyen de fraises présentant des conidies résistantes étant de 72%. Une diminution progressive du taux de résistance est observée après l'arrêt des traitements, mais est suivie d'une forte augmentation 5 à 6 semaines apres la reprise des traitements l'année suivante. L'efficacité des traitements à la vinchlozoline (500 g ha?1) est passée de 94%, pour les essais de 1973 à 1978, à 48% pour ceux établis de 1979 à 1984. Durant cette derniére période, le mélange vinchlozoline (500 g ha?1)+ thirame (1600 g ha?1) a présenté une efficacité de 78% et le tolylfluanide a donné une efficacité de 67%. Sur fraisiers de saison, traités 1 à 6 fois au moment de la floraison, une résistance aux I. C. a été observée en 1980 dans sept des 10 champs analysés, avec un taux moyen de 22%. La résistance ne s'y développe que tardivement et principalement dans les cultures de 2 ans, traitées déjà l'année précédente avec des I. C. Dans les essais, l'efficacité de la vinchlozoline s'est maintenue á 92% entre 1973 et 1984.  相似文献   

9.
Cent quatre-vingts hybridomes sécrétant des anticorps monoclonaux dirigés contre Erwinia amylovora ont été produits en fusionnant des cellules myélomateuses IR983F avec des lymphoblastes B immuns issus de la rate ou des ganglions poplités de rats LOU/C immunisés contre cette bactérie. Parmi ces hybridomes, trois lignées cellulaires ont été sélectionnées car elles produisaient un anticorps monoclonal réagissant uniquement vis-à-vis d'E. amylovora. Les trois anticorps monoclonaux purifiés du liquide d'ascite réagissaient, par ELISA et par immunofluorescence, vis-à-vis de 93 souches différentes d'E. amylovora. Ces anticorps monoclonaux ne réagissaient ni avec d'autres espèces d'Erwinia, ni avec des espèces de Pseudomonas, de Xanthomonas et d'Enterobacter. Par ailleurs, l'un de ces anticorps monoclonaux a été testé, avec succès, par ELISA en utilisant comme antigène les surnageants de culture liquide de 91 souches d'E. amylovora. Par contre, les surnageants des cultures liquides inoculées avec 88 souches d'espèces différentes n'ont pas montré de réaction vis-à-vis de cet anticorps monoclonal. Il peut donc être utilisé comme réactif dans les tests d'identification spécifique de l'agent phytopathogène du feu bactérien.  相似文献   

10.
R. TRAMIER 《EPPO Bulletin》1986,16(2):299-310
L'importance des agents pathogènes d'origine tellurique croit avec la pratique de plus en plus fréquente de la monoculture, principalement dans les régions méditerranéennes où, pour profiter des conditions climatiques exceptionnelles, la culture sous abri se développe considérablement. L'accumulation des parasites rend indispensable les traitements de sol et l'expérience acquise en ce domaine s'étend progressivement aux cultures de plein air. L'article passe rapidement en revue les principales maladies provoquées, en région méditerranéenne, par les champignons et bactéries du sol, ainsi que par certains virus transmis par les champignons du sol. La désinfection du sol par la vapeur, et surtout par l'utilisation de fongicides fumigants (bromure de méthyle et produits è base de métam-sodium principalement), constitue le mode de traitement le plus répandu. Doués d'un large spectre d'efficacité, ces fongicides éliminent ou réduisent la plupart des champignons, souvent sans modifier profondément l'équilibre biologique des sols traités. Grace à l'évolution du matériel d'épandage des fumigants, on entrevoit leur application sur de grandes surfaces. A ces interventions chimiques s'ajoutent également les méthodes de lutte biologique qui découlent des connaissances acquises par l'étude des sols suppressifs. Déjà pour la tomate et l'oeillet, ces applications deviennent imminentes pour lutter contre la fusariose vasculaire. Quel sera l'avenir de la solarisation susceptible de concurrencer les fumigants? Les facteurs économiques prédomineront dans le choix de la méthode. Pour les cultures sous abri, privilégiées dans les pays méditerranéens, l'adoption de cultures hors-sol en substrats constitue l'une des méthodes de lutte les plus efficaces contre les parasites d'origine tellurique et apporte en meme temps une plus-value considérable par rapport aux cultures traditionnelles.  相似文献   

11.
La matière organique des sols et des substrats de culture donne lieu à des interactions physico-chimiques avec le bromure de méthyle, qui déterminent les propriétés et le devenir du pesticide. La matière organique réduit par adsorption la concentration en pesticide biodisponible dans l'eau ou l'air du sol. L'amplitude et la faible réversibilité du phénomène affectent la bioactivité et le transfert par diffusion en phase gazeuse. Les molécules irréversiblement adsorbées ne présentent plus d'activité pesticide; elles pourraient être à l'origine d'une persistance du pesticide sous forme de résidus liés. La matière organique est également le principal facteur de la dégradation du bromure dc méthyle dans le sol. Sa réactivité varie toutefois en fonction de sa composition et de son degré d'évolution. La vitesse du phénomène est telle que la dégradation doit représenter un élément important dans le bilan du pesticide. Une optimisation des modalités de traitement, visant à diminuer les doses appliquées et le niveau de résidus bromés formés, doit done tenir compte de ces interactions.  相似文献   

12.
En dehors des mesures classiques de prophylaxie applicables à toute denrée stockée, la lutte chimique par fumigation à pression atmosphérique ou sous bâche constitue aux Etats-Unis une technique courante pour la désinsectisation des pruneaux stockés. L'expérimentation dont il est fait état ici se réfère à l'étude de l'efficacité du bromure de méthyle et du phosphure d'hydrogène sur les principales espèces d'insectes et d'acariens des pruneaux. Elle a été entreprise par le laboratoire de l'INRA, à Bordeaux, et concerne la fumigation expérimentale en chambre à pression atmosphérique, et des essais entrepris sous bâche, réalisés dans les conditions de la pratique. Les normes de traitement sont calculées par référence au produit de la concentration du fumigant en mg/1 et du temps d'exposition en heures (CT). Afin d'écarter les risques inhérents aux résidus, les concentrations de fumigants ont été réduites au minimum, tout en prolongeant dans la mesure du possible le temps d'exposition.
  • 1 ) Fumigations expérimentales Pour le bromure de méthyle, un CT de 144 mgh/l donne une efficacité totale sur les principales espèces suivantes: Carpophilus ligneus Murr., Plodia interpunctella Hbn., Nemapogon granella L. et l'acarien Carpoglyphus lactis L. Ce CT, qui représente le cinquième de la norme préconisée par la FAO (768 mgh/l) a été réalisé par une exposition au gaz de 18 h (8 mg/l × 18 h). En ce qui concerne le phosphure d'hydrogène, le CT de 36 mgh/l (FAO: 180 mgh/l) assure une efficacité totale contre les principales espèces d'insectes. Une exposition de 72 h à la concentration de 0,5 mg/l s'est révélée satisfaisante. Contre les acariens, l'efficacité totale requiert un CT de 324 mgh/l (4,5 mg/l pendant 72 h). Cette dose est le double de celle recommendée par la FAO.
  • 2 ) Essais pratiques Le bromure de méthyle émis sous bâche en plastique assure la mortalité de toutes les espèces d'insectes et d'acariens testés en 24 h, le CT étant de 384 mgh/l (16 mg/l × 24h).
  • 3 ) Résidus Les analyses révèlent que pour les CT avec une longue exposition, les résidus sont demeurés, tant pour le bromure de méthyle que pour le phosphure d'hydrogène, inférieurs aux limites admises (CH3 Br: 6 ppm; et PH3: 0,003 ppm).
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13.
Il a été démonstré que les Fusarium spp., et en particulier les F. oxysporum, jouent un role dominant dans les mécanismes de résistance aux fusarioses vasculaires de certains sols. Vu l'activité très differente des souches isolées de ces sols et la nécessité d'appliquer des méthodes de lutte biologique efficaces contre les fusarioses vasculaires, il importe de choisir les souches les plus actives. La méthode décrite utilise, comme modèle d'étude, le couple lin-F. oxysporum f. sp. lini et repose sur l'évaluation de l'antagonisme exprimé par des souches de Fusarium non pathogènes introduites et incubées à 25°C pendant 20 j dans un sol préalablement traitéà la chaleur (100°C, 60 min). Elle a permis de travailler sur un nombre élevé de plantes et avec des quantités de terre très limitées et d'obtenir rapidement les resultats. Elle s'est révélée très sensible et a permis de sélectionner les souches, soit sur leur aptitude à coloniser le sol, soit sur leur aptitude à coloniser les racines de la plante et à y induire d'éventuels phénomènes post-infectieux de défense.  相似文献   

14.
Les résultats obtenus montrent que l'activité biocide du bromure de méthyle est correctement mesurée par le produit C1T (concentration du bromure de méthyle dissous en mmole 1?1 x temps d'exposition en heures des organismes au toxique), mesure qui convient spécialement aux traitements du sol, le gaz y étant présent en solution aqueuse. Les valeurs de C1T qui produisent un effet léthal varient selon les particularitiés morphologiques des organismes et la température pour des raisons de réactions biochimiques et de cinétiques d'échanges physico-chimiques. Il existe de plus un seuil de concentration minimale en deçà duquel l'effet pesticide n'est plus perceptible. Dans nos conditions standardisées de mesure, il apparaît que l'effet nématicide et herbicide se manifeste pour des C1T semblables, alors que les champignons et surtout les bactéries sont plus résistants. Ainsi, les perturbations observées sur la flore bactérienne du cycle de l'azote à la suite d'un traitement ne sont généralement que temporaires. Il est prudent toutefois d'éviter les traitements à fortes doses.  相似文献   

15.
par R. PEZET 《EPPO Bulletin》1982,12(2):131-134
A la suite de la mise en évidence, en 1977 en France, de souches de Botrytis cinerea résistantes aux dicarboximides (imides cycliques), nous avons été attentifs à l'apparition éventuelle d'une baisse d'efficacité de ces produits dans les vignobles suisses. Les premiers cas de résistance du champignon de la pourriture grise sont apparus en automne 1980 dans quelques parcelles du vignoble du canton de Genève. La pourriture s'est développée dans les exploitations où le nombre de traitements spécifiques anti-botrytis (vichlozoline essentiellement) a été exagérément élevé ces dernières années (cinq traitements, et parfois même six en 1980). Presque toutes les souches de B. cinerea , isolées à partir de grappes atteintes provenant de ces parcelles, ont montre une résistance à ces fongicides, par comparaison avec des souches sensibles conservées en collection depuis plusieurs années. Nous n'avons pas isolé de souches résistantes aux dicarboximides et sensibles aux benzimidazples; en revanche, le contraire s'est révélé possible. La croissance des souches résistantes n'a pas été freinée sur des milieux de culture contenant 1 ppm de dicarboximide, alors que les souches sensibles montraient déjà une inhibition nette. La concentration de 10 ppm a été suffisante pour permettre encore la croissance des souches résistantes et inhiber complètement les souches sensibles.  相似文献   

16.
D. CADAHIA 《EPPO Bulletin》1986,16(2):265-283
Ce travail résume la situation phytosanitaire du genre Eucalyptus en se référant aux insectes ravageurs qui mettent en danger les plantations artificielles dans le monde et plus particulièrement dans le bassin Méditerranéen. Parmi les 54 espèces citées, 10 ont dépassé les frontières de leur aire d'origine et, parmi ces derniers, 6 se trouvent sur d'autres continents et 3 dans la région méditerranéenne. Il est fait état aussi des mesures phytosanitaires touchant à la quarantaine, mises en place pour l'Eucalyptusà l'initiative de l'OEPP. Les ravages causés par les insectes polyphages dans la région méditerranéenne sont récapitulés. Les 3 insectes mentionnés sont spécifiquement inféodés au genre Eucalyptus et causent des dégats en région méditerranéenne. La présente étude s'y attache en précisant leur extension et les moyens de lutte susceptibles d'etre mis en oeuvre. En ce qui concerne Ctenarytaina eucalypti quia atteint nos régions durant les années soixante, on assiste à son extension, mais l'action des syrphides prédateurs parvient à en contenir les populations. Quant àGonipterus scutellatus apparu en région méditerranéenne vers 1975, il n'a pas connu l'extension à laquelle on pouvait s'attendre en tenant compte de son potentiel de dispersion élevé. L'espèce demeure peu préoccupante, mais doit faire l'objet d'attention surtout sur les eucalyptus ornementaux où les dégats peuvent etre sensibles. Elle se rencontre sur la Riviera italienne et dans le Midi de la France où ses populations sont controlées par le parasite oophage Patasson nitens. Au cours des dernières années, le ravageur le plus redoutable est certainement Phoracantha semipunctata qui s'est répandu dans la partie occidentale du bassin Méditerranéen. En ce moment, seules la France, la Yougoslavie et la Grèce sont demeurées indemnes. Cette diffusion rapide est à mettre en rapport avec l'état d'extreme déficience des arbres, essentiellement du à la sécheresse et à la pauvreté des sols. La stratégie de lutte menée en Italie s'est révéléc efficace; elle consiste à intervenir dès le début de l'attaque des peuplements en pratiquant des coupes et en utilisant rapidement le bois affecté. De cette facon, l'importance des populations s'est vue considérablement réduite. D'une facon générale, les racines ont donné des repousses vigoureuses sauf dans les cas où les coupes ont été faites tardivement. L'expérience espagnole de lutte par des arbres-pièges sur de vastes étendues est également très intéressante. Par ce moyen il a été possible d'observer une réduction moyenne des populations de 75% avec une rentabilité de 246–611%.  相似文献   

17.
La cladosporiose demeure l'une des principales maladies des cultures de tomate en serre car la lutte chimique reste peu satisfaisante. Elle est parfois naturellement ralentie par l'installation spontanée d'un hyperparasite de Fulvia fulva (syn. Cladosporium fulvum), Hansfordia pulvinata, antagoniste actif de l'agent pathogène. L'élaboration d'une méthode de lutte biologique a été envisagée. Une production industrielle de ce biopesticide est en cours de mise au point. En serres de production, 80% ou plus des taches de cladosporiose sont recouvertes par l'hyperparasite. Cependant, l'efficacité du controle est limitée par l'incapacité de H. pulvinataà entrer en contact avec F. fulva lors de sa phase biotrophe ainsi que par la faible autodissémination de l'hyperparasite. Un apport de phoséthyl-Al (1.6 g l-1) a amélioré l'efficacité de la méthode. Ce fongicide, compatible avec H. pulvinata, inhibe la germination des spores de F. fulva. Dans cette lutte intégrée, l'hyperparasite abaisse la pression d'inoculum du parasite et le fongicide limite les nouvelles contaminations. Au vu des premières expérimentations en serre, cette méthode pourrait etre préconisée en début d'attaque de cladosporiose et devrait réduire la fréquence des traitements, favorisant en cela une large lutte intégrée et l'emploi des auxiliaires.  相似文献   

18.
Armillaria obscura est un parasite agressif du pin maritime dans les Landes (Sud-Ouest de la France), alors qu'A. mellea est responsable de pertes importantes dans le vignoble bordelais. La fumigation au bromure de méthyle sous bâches est la méthode de désinfestation couramment utilisée. Des essais de laboratoire ont permis d'établir la DL 95 pour A. obscura dans des baguettes de bois (1738 g·h/m3). Si ces baguettes sont laissées en contact avec le sol pendant 15 jours après le traitement, il est constaté qu'elles sont colonisées par des Trichoderma. Ce résultat confirme l'expérience américaine selon laquelle A. mellea peut être éliminé par des doses sublétales, grâce à un effet indirect sur les antagonistes. Une série d'essais réalisés en plein champ à quatre stations dans le Sud-Ouest de la France a permis de comparer les produits CT déterminés dans le sol à la mortalité d'A. obscura; la DL 100 était proche de 2000 g·h/m3. Vu les valeurs des CT réels, il doit être possible de diminuer la dose couramment utilisée (100 g/m2), compte tenu de la diffusion rapide du fumigant dans les terrains sablonneux et de l'effet des antagonistes naturels à des doses sublétales.  相似文献   

19.
M. RID 《EPPO Bulletin》1981,11(3):213-224
L'explosion récente du feu bactérien dans les vergers de pomoidées du sud-ouest de la France crée pour ce pays et les contrées productrices de la zone méditerranéenne une situation très vulnerable. Le rôle des facteurs qui ont favorise cette extension est discuté: conditions climatiques (température élevée et fréquence des précipitations), structure variétale des vergers (dominance de cultivars sensibles et très sensibles), étalement des secondes floraisons jusqu'à l'automne, activité intense des insectes et des oiseaux. La nécessité d'une intensification des recherches adaptées aux systèmes de production de l'Europe méridionale est justifyée. Les recherches sont à l'heure actuelle orientées vers une méilleure connaissance des sources d'inoculum et de l'épidémiologie d'Erwinia amylovora dans les conditions du verger français, l'établissement de schémas de prevision des risques de développement de la maladie utilisables par l'ensemble des pays concernés et, avec leur concours, l'étude de la variabilityé de la bactérie qui conditionne l'orientation des programmes de sélection pour la résistance du poirier et du pommier. Les programmes mis en place sont complémentaires de ceux des Etats-Unis et de l'Europe du Nord, en demeurant tournés vers l'économie de la zone méditerranéenne.  相似文献   

20.
La technique ELISA est utilisée pour évaluer le taux d'infection de lots de graines de soja et de graines de pois, respectivement par le soybean mosaic virus et le pea seed-borne mosaic virus. Couplée à une méthode d'analyse par groupes, cette technique permet de tester un grand nombre de graines si la précision requise l'exige. Une mise au point préalable est nécessaire pour chaque cultivar à analyser: elle porte sur le nombre maximal de graines par groupe et sur les modalités du broyage dans les conditions de routine. L'analyse des lots de graines peut apporter une double information: lorsque le virus des téguments est pris en compte dans le test, le résultat obtenu est une estimation par défaut du pourcentage de plantes infectées avant la récolte; au contraire, lorsque seul le virus des embryons est dosé, le résultat traduit le pourcentage de sources primaires d'infection lors de la prochaine culture.  相似文献   

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