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1.
D. CADAHIA 《EPPO Bulletin》1986,16(2):265-283
Ce travail résume la situation phytosanitaire du genre Eucalyptus en se référant aux insectes ravageurs qui mettent en danger les plantations artificielles dans le monde et plus particulièrement dans le bassin Méditerranéen. Parmi les 54 espèces citées, 10 ont dépassé les frontières de leur aire d'origine et, parmi ces derniers, 6 se trouvent sur d'autres continents et 3 dans la région méditerranéenne. Il est fait état aussi des mesures phytosanitaires touchant à la quarantaine, mises en place pour l'Eucalyptusà l'initiative de l'OEPP. Les ravages causés par les insectes polyphages dans la région méditerranéenne sont récapitulés. Les 3 insectes mentionnés sont spécifiquement inféodés au genre Eucalyptus et causent des dégats en région méditerranéenne. La présente étude s'y attache en précisant leur extension et les moyens de lutte susceptibles d'etre mis en oeuvre. En ce qui concerne Ctenarytaina eucalypti quia atteint nos régions durant les années soixante, on assiste à son extension, mais l'action des syrphides prédateurs parvient à en contenir les populations. Quant àGonipterus scutellatus apparu en région méditerranéenne vers 1975, il n'a pas connu l'extension à laquelle on pouvait s'attendre en tenant compte de son potentiel de dispersion élevé. L'espèce demeure peu préoccupante, mais doit faire l'objet d'attention surtout sur les eucalyptus ornementaux où les dégats peuvent etre sensibles. Elle se rencontre sur la Riviera italienne et dans le Midi de la France où ses populations sont controlées par le parasite oophage Patasson nitens. Au cours des dernières années, le ravageur le plus redoutable est certainement Phoracantha semipunctata qui s'est répandu dans la partie occidentale du bassin Méditerranéen. En ce moment, seules la France, la Yougoslavie et la Grèce sont demeurées indemnes. Cette diffusion rapide est à mettre en rapport avec l'état d'extreme déficience des arbres, essentiellement du à la sécheresse et à la pauvreté des sols. La stratégie de lutte menée en Italie s'est révéléc efficace; elle consiste à intervenir dès le début de l'attaque des peuplements en pratiquant des coupes et en utilisant rapidement le bois affecté. De cette facon, l'importance des populations s'est vue considérablement réduite. D'une facon générale, les racines ont donné des repousses vigoureuses sauf dans les cas où les coupes ont été faites tardivement. L'expérience espagnole de lutte par des arbres-pièges sur de vastes étendues est également très intéressante. Par ce moyen il a été possible d'observer une réduction moyenne des populations de 75% avec une rentabilité de 246–611%.  相似文献   

2.
C. SAMIE 《EPPO Bulletin》1983,13(2):15-20
Le chercheur, qui étudie l'action du climat sur la croissance et le développement d'une espèce animale ou végétale est entraîné vers une analyse de plus en plus fine des phénomènes bioclimatiques: il travaille donc à une échelle de temps et d'espace adaptée à l'organisme considéré. L'utilisation opérationnelle, en météorologie agricole, va imposer une transposition des résultats et la référence à un climat qui n'est généralement exprimé que grâce à des mesures normalisées, faites au moyen d'appareils déterminés, installés dans des conditions uniformes. Sans aller jusqu'à l'établissement de véritables fonctions de transfert liant le microclimat au mésoclimat, nous avons pu, grâce à la mise en ?uvre de matériel de campagne, pendant des périodes assez courtes, mettre en évidence quelques relations entre les microclimats locaux et le mésoclimat défini par l'abri météorologique: influence de la végétation environnante (haie, clairière, lisière) et de la topographie en fonction des types de temps; ceci dans le cadre d'une étude de la représentativité des mesures de température sous abri dans le massif du Ventoux (Provence, France).  相似文献   

3.
M. RID 《EPPO Bulletin》1981,11(3):213-224
L'explosion récente du feu bactérien dans les vergers de pomoidées du sud-ouest de la France crée pour ce pays et les contrées productrices de la zone méditerranéenne une situation très vulnerable. Le rôle des facteurs qui ont favorise cette extension est discuté: conditions climatiques (température élevée et fréquence des précipitations), structure variétale des vergers (dominance de cultivars sensibles et très sensibles), étalement des secondes floraisons jusqu'à l'automne, activité intense des insectes et des oiseaux. La nécessité d'une intensification des recherches adaptées aux systèmes de production de l'Europe méridionale est justifyée. Les recherches sont à l'heure actuelle orientées vers une méilleure connaissance des sources d'inoculum et de l'épidémiologie d'Erwinia amylovora dans les conditions du verger français, l'établissement de schémas de prevision des risques de développement de la maladie utilisables par l'ensemble des pays concernés et, avec leur concours, l'étude de la variabilityé de la bactérie qui conditionne l'orientation des programmes de sélection pour la résistance du poirier et du pommier. Les programmes mis en place sont complémentaires de ceux des Etats-Unis et de l'Europe du Nord, en demeurant tournés vers l'économie de la zone méditerranéenne.  相似文献   

4.
La matière organique des sols et des substrats de culture donne lieu à des interactions physico-chimiques avec le bromure de méthyle, qui déterminent les propriétés et le devenir du pesticide. La matière organique réduit par adsorption la concentration en pesticide biodisponible dans l'eau ou l'air du sol. L'amplitude et la faible réversibilité du phénomène affectent la bioactivité et le transfert par diffusion en phase gazeuse. Les molécules irréversiblement adsorbées ne présentent plus d'activité pesticide; elles pourraient être à l'origine d'une persistance du pesticide sous forme de résidus liés. La matière organique est également le principal facteur de la dégradation du bromure dc méthyle dans le sol. Sa réactivité varie toutefois en fonction de sa composition et de son degré d'évolution. La vitesse du phénomène est telle que la dégradation doit représenter un élément important dans le bilan du pesticide. Une optimisation des modalités de traitement, visant à diminuer les doses appliquées et le niveau de résidus bromés formés, doit done tenir compte de ces interactions.  相似文献   

5.
Les résultats obtenus montrent que l'activité biocide du bromure de méthyle est correctement mesurée par le produit C1T (concentration du bromure de méthyle dissous en mmole 1?1 x temps d'exposition en heures des organismes au toxique), mesure qui convient spécialement aux traitements du sol, le gaz y étant présent en solution aqueuse. Les valeurs de C1T qui produisent un effet léthal varient selon les particularitiés morphologiques des organismes et la température pour des raisons de réactions biochimiques et de cinétiques d'échanges physico-chimiques. Il existe de plus un seuil de concentration minimale en deçà duquel l'effet pesticide n'est plus perceptible. Dans nos conditions standardisées de mesure, il apparaît que l'effet nématicide et herbicide se manifeste pour des C1T semblables, alors que les champignons et surtout les bactéries sont plus résistants. Ainsi, les perturbations observées sur la flore bactérienne du cycle de l'azote à la suite d'un traitement ne sont généralement que temporaires. Il est prudent toutefois d'éviter les traitements à fortes doses.  相似文献   

6.
W. Mueller 《EPPO Bulletin》1974,4(3):347-355
Les méthodes biomété orologiques qui intéressent les biologistes appelé s à développer des systèmes de lutte intégrée se distinguent nettement de la climatologie traditionnelle de l'abri. D'une façon générale, les différences peuvent se résumer comme suit: –les investigations se font essentiellement à l' échelle microclimatique; –les instruments sont très élaborés et particulièrement adaptés au but recherché; –l'établissement du réseau d'observations et les périodes d'études dependent des exigences biologiques; –la durée des périodes d'observation est limitée et la densité du réseau climatologique relativement faible grâce au recours à l'échantillonnage représentatif. L'interprétation des résultats biométéorologiques est en général difficile puisqu'il y a souvent superposition de deux ou d'un nombre plus élevé de facteurs. II est done prudent d'inclure également, dans l'appréciation générale, les données de laboratoire et de s'efforcer de remplacer les données plus ou moins empiriques par des fonctions précises. Cette approche est proposée sous la forme d'une étude quantitative du bilan énergétique et hydrique des ravageurs. On peut ainsi obtenir des résultats de portée étendue, reposant sur des données physiques, d'une part, et des renseignements quantitatifs, d'autre part. Un certain nombre de facteurs simples ou composés tels que le vent et la faculté de refroidissement sont à considérer dans les études biométéorologiques puisqu'ils contribuent à caractériser, et partant, à prévoir le comportement des espèces (par exemple l'activité de vol du carpocapse des pommes). En définissant des « types de temps » favorables à l'activité d'un ravageur, il serait possible de prévoir le comportement de l'espèce en question. Enfin, l' étude conjointe des vues prises par satellites à l'aide de films à infrarouge, thermiquement sensibles, et des observations biométéorologiques faites au sol apportera sur le plan macro- et méso-climatique des éléments eminemment utiles au développement de la lutte intégrée.  相似文献   

7.
Y. LEVY  S. STRIZYK 《EPPO Bulletin》1985,15(4):527-537
L'action de la synergie entre deux fongicides à caractéristique unisite et multisite et le contrôle des sous-populations, dites résistantes et sensibles au même unisite, sont décrits par l'intermédiaire d'un modèle bio-mathématique. Les paramètres suivants sont introduits dans le modèle:
  • 1) taux apparent d'infection (Sensu Van der Planck);
  • 2) efficacité de chaque fongicide seul sur le développement de la population sensible et résistante;
  • 3) efficacité du mélange sur chaque sous-population;
  • 4) répartition du mélange sur la plante;
  • 5) dégradation du fongicide;
  • 6) croissance de la plante assurant une moins grande efficacité de la couverture par le fongicide.
Les simulations montrent que l'efficacité de lutte dépend du niveau de la synergie entre fongicides. L'évolution de la population résistante dépend largement de la forme de la synergie du mélange vis-à-vis des souches sensibles et résistantes. Quand la synergie est plus forte vis-à-vis des souches résistantes quc vis-à-vis des souches sensibles, alors la population des souches résistantes tend à décroitre. Dans le cas contrairc, la population des souches résistantes augmente rapidement. Toutefois, cette augmentation dépend du taux d'infection. Nous concluons qu'il est nécessaire de tester l'action du synergisme vis-à-vis des differentes souches avant de commercialiser un mélange de fongicides.  相似文献   

8.
L'équilibre de la mycoflore du sol de culture de tomate en serre, après désinfection au bromure de méthyle, subit une perturbation importante, jusqu'à la profondeur de 30 cm. Dans nos essais, 4 jours après le traitement du sol, la mycoflore saprophytique était représentée par Aspergillus alutaceus, Paecilomyces lilacinus, Penicillium chrysogenum, P. funiculosum, P. herquei, P. nigricans et Trichoderma viride, champignons apparemment tolérants ou résistants alors qu'en majorité la mycoflore parasitaire n'était pas isolée à partir du sol traité. Cette constatation permet d'envisager l'utilisation de ces saprophytes connus comme antagonistes, pour lutter contre les champignons phytopathogènes des racines de la tomate. La mycoflore parasitaire commencait à réapparaitre 12 jours aprés la désinfection (Alternaria alternata et Verticillium albo-atrum); celle de la zone située à 30–40 cm de profondeur n'était pas influencée par le traitement. Pourtant certains champignons pathogènes présents dans cette zone (Colletotrichum coccodes, Fusarium moniliforme, F. oxysporum, F. solani, Pyrenochaeta lycopersici, V. albo-atrum, V. dahliae) peuvent ravitailler les couches supérieures et provoquer des dégats sur le système racinaire de la tomate.  相似文献   

9.
Dans le cadre d'un groupe de travail «Modélisation du Botrytis» l'Institut Technique de la Vigne et du Vin en France a entrepris l'étude des réactions de ce parasite à des conditions d'humectation contrôlées. L'essai est réalisé sur une vigne adulte, sous abri plastique; il couvre 1600 m2 et permet, grâce à un dispositif de brumisan'on, l'étude comparative de 12 régimes d'humectation distincts. Après quatre années successives d'expérimentation, basée sur des protocoles évolutifs, les résultats mènent à des observations intéressantes, mais qu'il est toutefois prudent de ne pas étendre inconsidérément à l'ensemble des cépages ou vignobles. L'effet des humectations successives n'est pas obligatoirement additif, une longue période de sécheresse entre la floraison et la véraison aggravant considérablement les attaques à ce dernier stade. Une même durée d'humectation à la véraison ou 12 jours avant la récolte provoque des dégâts identiques. Les contaminations peuvent s'effectuer simplement en présence d'une humidité relative élevée, sans présence d'eau sous forme liquide; cette HR élevée est capable de créer et surtout d'aggraver fortement les foyers de B. cinerea. Les contaminations artificielles ont eu un effet significatif lors de la floraison. A la véraison l'effet est masqué par l'inoculum naturel. L'étude de la réaction de Botrytis cinereaà différentes durées d'HR élevée reste délicate, un seuil exact restant difficile à estimer vu le niveau de précision des appareils utilisés. En outre, le modèle mis au point par Strizyk a fait preuve d'une précision accrue au fil des expérimentations successives; il semble donc bien adapté au cépage méridional utilisé. La stratégie de traitement a permis de réduire de moitié le nombre d'applications de fongicides dans l'essai, l'expérimentation prouvant toutefois qu'une réduction supplémentaire était possible. Il apparaît donc que cette stratégie, basée sur le modèle Botrytis, est prometteuse mais nécessite encore quelques adaptations afin de la rendre encore plus performante. L'étude des réactions de B. cinereaà certains facteurs climatiques permet done, outre l'amélioration de la lutte contre ce parasite, une meilleure connaissance de ses facteurs d'évolution. Il est possible qu'à l'avenir le facteur humidité relative, alliéà l'hiumectation, procure une fiabilité optimale du modèle, et probablement de la stratégie de lutte en découlant.  相似文献   

10.
11.
G. Mathys 《EPPO Bulletin》1977,7(3):601-629
L'alignement sur des méthodes normalisées reconnues constitue une simplification considérable du travail pour l'industrie et les instances officielles chargées dévaluer l'efficacité des nouveaux pesticides. Les résultats obtenus en application d'une méthode commune deviennent comparables et les extrapolations ou fractionnements de l'expérimentation sont alors relativement faciles. La France, en 1952 déjà, puis la République Fédérale d'Allemagne ont été parmi les premiers en Europe à reconnaître toute la valeur de létablissement de méthodes agréées par les services officiels et l'industrie. De son côté, le Comité Européen de Recherche sur les Mauvaises Herbes (EWRC) s'est penché sur létude des possibilités de parvenir à une entente sur la façon dévaluer l'efficacité des herbicides, alors que I'OEPP a commencé en 1971 ses travaux sur les rodenticides, insecticides, acaricides et nématicides, ainsi que sur les affections fongiques. Depuis, 5 méthodes intéressant 7 espèces de rongeurs ont été adoptées par les 35 pays membres de I'OEPP et publiées, alors que 5 méthodes concernant les champignons et 10 méthodes les insectes et acariens sont à l'impression; par ailleurs, 29 méthodes font présentement l'objet détudes appro-fondies. Depuis 1976, des contacts ont été pris avec l'ASTM (American Society for Testing and Materials) dans le dessein de parvenir à une harmonisation des technologies à l'échelle inter-régionale.  相似文献   

12.
Y. Monnet 《EPPO Bulletin》2000,30(2):205-208
Les principaux problèmes pathologiques des cucurbitacées en France sont essentiellement le fait de champignons telluriques rencontrés pendant la phase juvénile (Pythium spp., Rhizoctonia solani), puis pendant la phase de croissance végétative (Pythium. aphanidermatum, Fusarium oxysporum f. sp. melonis ou Phomopsis sclerotioides), des champignons à développement aérien (Sphaerotheca fuliginea et Pseudoperonospora cubensis) et de virus parmi lesquels les plus fréquents sont le cucumber mosaic cucumovirus et le zucchini yellow mosaic potyvirus. Dans le cas des champignons du sol, les efforts sont apportés sur la qualité des substrats, la rusticité des porte‐greffe, la recherche d'efficacité d'agents antagonistes. Dans celui des champignons aériens, le choix des cultivars, et celui des fongicides compatibles avec le développement de la production intégrée, ont pris ces dernières années une importance grandissante. Dans certains cas, une meilleure connaissance des phénomènes épidémiologiques permet de mieux cerner les risques encourus sous abri ou en plein air (bactériose du melon, mise au point de modèles). Les mesures prophylactiques, la protection physique contre les vecteurs potentiels et le choix des cultivars tolérants ou résistants sont des solutions partielles aux attaques de virus.  相似文献   

13.
La région d'Angers (Maine-et-Loire), zone importante de production de pommes, est particulièrement exposée aux dégâts causés par Venturia inaequalis, agent de la tavelure. L'équipement de stations avec un thermohumectographe KIT-INRA et un pluviomètre a permis une étude préalable à l'établissement d'un réseau d'avertissements. Les données collectées à partir des appareils sont interprétées selon les courbes de Mills (avec une modification liée aux risques élevés en Val de Loire). L'interprétation en 1980 et 1981 a été réalisée localement. L'épidémie particulièrement grave en 1981 a permis de préciser la valeur de la méthode d'interprétation et de déterminer l'hétérogénéité des contaminations à l'échelle du département (120 × 80 km). A partir des données obtenues, il est possible de mieux définir les mailles du réseau et de « régionaliser » les informations en vue d'une extension en 1982, prévoyant une centralisation des données et la diffusion par répondeur téléphonique d'un message d'avertissement. Les résultats attendus portent avant tout sur une amélioration de la qualité de la lutte chimique, sur une réduction du nombre des interventions et sur une meilleure utilisation des possibilités offertes par les applications curatives.  相似文献   

14.
L. LANIER 《EPPO Bulletin》1986,16(2):255-263
Les eucalyptus constituent—au moins au meme titre que les genres Pinus et Populus—l'un des genres d'arbres forestiers les plus importants à l'échelle mondiale, et en particulier par l'extension considérable des reboisements (plus de 4 millions d'ha) en régions tropicales, sahéliennes et tempérées chaudes. L'article tente de faire le point sur les problèmes posés par les maladies pouvant gener cet effort de reboisement, notamment en région méditerranéenne, et souligne l'importance et l'avenir des eucalyptus dans cette région. Il est procédéà un inventaire général, à l'échelle mondiale, des maladies des eucalyptus et de l'importance des parasites en cause. Un certain nombre d'entre eux sont étudiés plus en détail, selon qu'ils sont présents dans le pays d'origine des eucalyptus ou dans les zones où ils ont été introduits. Une section est réservée à la région méditerranéenne, où certaines maladies s'en prenant aux racines, aux rameaux, aux feuilles ou au bois ont été identifiées; pour l'instant, la plupart d'entre elles ne sont pas trop graves. Enfin, des propositions et des règles de protection phytosanitaire, visant à restreindre les risques d'introduction des parasites les plus dangereux ou d'extension de ceux existant actuellement, sont citées, en insistant sur les risques de transport de maladies d'une région à une autre par l'intermédiaire des échanges de matériel végétal autres que les graines.  相似文献   

15.
Des travaux antérieurs ayant permis de démontrer que des souches non pathogènes de Fusarium sont impliquèes dans les mécanismes de résistance des sols aux fusarioses, nous avons tenté d'utiliser des souches de Fusarium sélectionnées pour lutter contre ces maladies. Les bons résultats obtenus en conditions expérimentales nous ont conduits à mettre en place un réseau d'expérimentation en conditions normales de culture dans des serres de production de tomates et de melons. Le premier problème à résoudre est celui de la production massive d'inoculum, de sa conservation et de son introduction dans les sols et substrats de cultures. La production de l'inoculum est réalisée en fermenteur, les propagules produites soni récupérées par filtration et mélangées avec du talc, support inerte qui après avoir été séché assure la conservation et la distribution de cet inoculum dans des conditions satisfaisantes. Les quantités d'inoculum produites en 1985–86 ont permis de réaliser plusieurs essais de lutte dans des conditions normales de production. L'inoculum protecteur est apporté, soit dans les substrats de culture hors sol au moment de leur ensachage, soit dans les sols en place, immédiatement après leur désinfection au bromure de méthyle. L'installation de la souche protectrice est suivie régulièrement grace à des analyses microbiologiques et la gravité de la maladie est notée régulièrement en cours de culture. Les résultats enregistrés en 1986, variables d'une situation à l'autre, ne permettent pas de porter un jugement définif sur l'intéret de ce procédé de lutte. Ils sont cependant intéressants et permettent d'organiser sur des bases plus solides notre campagne d'expérimentation 1986–87.  相似文献   

16.
Depuis 3 ans des souches de Pseudocercosporella herpotrichoides résistantes aux benzimidazoles (bénomyl, cabendazime, thiabendazole) et aux thiophanates (thiophanate-méthyl) sont décelées sur blé d'hiver en France. La résistance croisée positive entre ces fongicides ainsi que la résistance croisée négative vis-à-vis de phényl-carbamates (ex. barbane) sont des caractéristiques générales. Les niveaux de résistance peuvent étre variables avec cependant prédominance de deux catégories de souches résistantes (dont les niveaux de résistance respectifs vis-à-vis du thiabendazole sont voisins de 10 et de 100). En outre, des expérimentations en conditions contrôlées indiquent que la résistance n'affecte ni l'agressivité ni la compétitivité de P. herpotrichoides. Pour pouvoir suivre l'évolution des fréquences des souches résistantes aux benzimidazoles dans la nature, diverses méthodes ont ét expérimentées; celle qui est actuellement retenue et développéc dans les laboratoires de l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique), du Service de la Protection des Végétaux, de l'ITCF (Institut Technique des Céréales et des Fourrages) et de certaines firmes est basée sur l'étude de l'effet du carbendazime sur des implants mycliens. Chaque analyse porte sur 10 à 30 isolats par parcelle. Malgré un nombre élevé d'analyses il est difficile d'avoir une cartographie exacte de la répartition des souches résistantes; il est toutefois clair que les fréquences des souches résistantes sont les plus élevées dans les zones d'utilisation intensive des benzimidazoles (Nord et Bassin parisien) qui peuvent devenir inefficaces. Actuellement, le seul fongicide susceptible de remplacer ces benzimidazoles est un inhibiteur des strols: le prochloraz. Au champ il possède une activitééquivalcnte en l'abscnce ou en présence de souches résistantes aux benzimidazoles et les sondages réalisés jusqu'à maintcnant n'indiquent aucune résistance vis-à-vis de ce fongicide.  相似文献   

17.
La connaissance de la longévité des semences enfouies dans les sols cultivés est un élément indispensable à l'estimation des risques d'infestation des parcelles agricoles. Le dispositif expérimental est constitué de parcelles artificiellement infestées par semis de 17 mauvaises herbes annuelles, et cultivées en monoculture de blé d'hiver ou d'orge de printemps. L'évolution annuelle du stock semencier est étudiée sur une période de 5 ans, en l'absence de toute réinfestation par de nouvelles semences. La viabilité des semences est aussi estimée et des analyses de flore permettent d'observer les pertes dues aux levées de plantules. Les résultats montrent que l'evolution du potentiel semencier est plus ou moins rapide selon les espèces; deux groupes ont été constitués: (i) espèces àévolution rapide, à taux annuel de deéroissance voisin de 80%, pour l'ensemble desquelles les levées au champ représentent en moyenne 15% du stock annuel (Alopecurus myosuroides, Avena fatua, Centaurea cyanus, Galium aparine, Lapsana communis et Matricaria perforata); (ii) espèces àévolution lente, à taux annuel de décroissance voisin de 40%; la viabilité des semences de certaines espèces augmente au cours de la conservation; les levées ne représentent en moyenne que 8% du potentiel semencier (Aethusa cynupium, Amaranthus ratro-flexus, Capsella bursa pastoris, Chenopodium album, Euphorbia exigua, Fallopia convolvulus, Kickxia spuria, Papaver rhoeas, Polygonum persicaria, Sinapis arvensis et Viola arversis). Ces résutats montrent la relativement faible persistance des semences dans les sols cultives; ils sont discutés par rapport à d'autres méthodologies dont les plus criticables au plan agronomique concernent les expérimentations en l'absence de travail du sol.  相似文献   

18.
R. PERRIN 《EPPO Bulletin》1986,16(3):553-560
Les maladies transmises par le sol représentent la cause principale de dégâts sur graines, plantules et plants repiqués dans les pépinières forestières. Les fontes en pré ou de postémergence constituent la première forme très connue de dégâts pendant les premières semaines qui suivent le semis. A un stade ultérieur, les plantules et les plants repiqués plus âgés peuvent avoir leur croissance ralentie, stoppée ou être tués par la nécrose racinaire, maladie complexe encore assez mal connue. La plupart des espèces de conifères peuvent être atteints à différents degrés: les Pinus, Picea et Larix sont les plus sensibles, alors que les Cupressaceae sont résistants. Pythium spp., Fusarium spp. (particulièrement F. oxysporum) et Rhizoctonia solani, champignons ubiquistes et pléophages, constituent la cause principale de fonte et de pourriture racinaire dans les pépinières européennes. Ces champignons coexistent souvent dans les sols, en particulier dans les pépinières établies depuis longtemps. La cause et la gravité des infections dépendent des conditions de l'environnement; la diagnose et la lutte préventive ne sont pas faciles en pratique. L'efficacité des produits chimiques a tendance à varier beaucoup d'une pépinière et d'une saison à l'autre. La fumigation et le traitement du sol à la vapeur sont les moyens de lutte les plus efficaces, mais ils sont coûteux et d'utilisation difficile au champ. La lutte intégree, combinant le potentiel naturel des sols résistants, des bactéries améliorant la croissance et atténuant les maladies, la capacité protectrice des mycorhizes, et de faibles doses de fongicide, se révèle un moyen très prometteur pour la lutte contre ces maladies.  相似文献   

19.
Les pertes de récoltes dues aux nématodes sont importantes et difficiles à réduire, en raison même de la nature des dommages et des relations multiples qui existent entre la plante-hôte et le ravageur. Ainsi, en dehors des dégâts directs, les nématodes peuvent déclencher ou favoriser le développement d'autres maladies, ou agir en tant que vecteur. d'incidence économique est aussi bien quantitative que qualitative. Les semences ou le matériel destinéà la reproduction, qui sont contaminés, devraient être systématiquement détruits ou désinfectés. Le coût des traitements, l'amélioration des pratiques culturales en matière de fumure, irrigation ou assole-ment doivent faire l'objet d'études consciencieuses, de fa?on à assurer une protection économique. Pour mesurer et chiffrer les pertes, on peut utiliser divers critères: essais de pathogénicité en conditions artificielles, traitements de plein champ plus ou moins sélectifs, établissement de formules de corrélation entre les densités de populations révélées par l'analyse du sol et les diminutions de récoltes observées ou escomptées. Les préjudices causés par les nématodes aux diverses cultures européennes sont du même ordre que ceux qui ont été constatés aux Etats-Unis et sétablissent comme suit: 5 % pour les céréales et le maïs, 10 % environ pour la pomme de terre, la betterave et les diverses cultures maraîchères ou ornementales (ce pourcentage est probablement dépassé pour les cultures fruitières). Ces données montrent que l'on sous-estime en général l'importance économique des divers nématodes phytophages, et justifient les mesures préconisées pour en limiter la propagation.  相似文献   

20.
Des populations de doryphores sont réguliérement observées depuis 25 ans, au cours de deux visites annuelles. Ces visites ont lieu selon un parcours déterminé, le long du littoral occidental du Département de la Manche. Les dénombrements d'adultes, de pontes et de larves sont effectués par échantillonnage dans une centaine de cultures. Des données quantitatives et suivies ont été recueillies sur la progression de la contamination par les doryphores, soit par déplacement au sol, soit par vol, dans les nouvelles cultures de printemps. La densité des populations imaginales et larvaires et ses variations d'année en année sont connues pour une vingtaine de localités du littoral. Le taux moyen de multiplication des imagos parfaits printaniers (Ipp) reste élevé en dépit de la lutte obligatoire contre le doryphore. Les causes des importantes fluctuations numériques observées tiennent assurément aux caractéristiques biologiques de l'insecte et aux façons culturales propres à la région. La connaissance des caractéristiques du potentiel biotique du doryphore est essentielle à une meilleure compréhension de la dynamique des populations dans le Cotentin et concerne directement le problème de la protection des lies Anglo-Normandes. Ce sont en particulier les capacityés de dispersion et de résistance au jeǔne des Ipp qui ont été analysées au laboratoire alors que le test de l' envol est utilisé comme critère pour expérimenter la capacityé de dispersion du ravageur. L'aptitude à l'envol des doryphores printaniers, qui est nulle immédiatement après l'émergence du sol, croǐt pendant les 10 premiers jours à 25oC. L'éclairage continu épuise rapidement les individus et le jeǔne prolongé ainsi que l'absence d'eau en augmentent la mortalité, mais la capacityé d'envol des survivants reste néanmoins élevée.  相似文献   

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