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1.
B. DIGAT 《EPPO Bulletin》1987,17(2):281-286
Le pelargonium (Pelargonium x hortorum et P. x hederaefolium) représente en France et dans la CE l'une des plus importantes cultures florales en pot. Cependant, dans les établissements de multiplication, cette plante est soumise à des attaques fréquentes de bactérioses causées par Xanthomonas campestris pv. pelargonii et, à un degré moindre, par la bactérie des galles feuillées Rhodococcus fascians. La bactériose due àX. c. pv. pelargonii se caractérise par de longues périodes de latence durant lesquelles les symptômes de la maladie peuvent disparaître, bien que la bactérie puisse être présente à la surface des feuilles ou même dans le système racinaire de la plante. Par conséquent, la sélection visuelle est insuffisante et il est devenu nécessaire de mettre au point des méthodes de détection suffisamment fiables et économiquement rentables pour être adoptées par les multiplicateurs eux-mêmes. Trois méthodes sont actuellement proposées: l'isolement de la bactérie sur milieu de culture, l'histofluorescence et l'immunofluorescence. Le principe de chaque méthode est brièvement rappelé et la comparaison des méthodes est effectuée en mettant l'accent sur les avantages et les inconvénients de chacune d'entre elles. Un schéma type de sélection sanitaire vis-à-vis des bactérioses du pelargonium pour un établissement multiplicateur est proposé. L'organisation générale de la certification sanitaire en France et les relations entre les organismes qui la contrôlent et y prennent part sont rappelées. En définitive, l'application de la certification sanitaire semble bien avoir pour conséquences directes une amélioration de la qualité des plants de pelargonium ainsi qu'une augmentation de la productivité des établissements multiplicateurs français depuis ces 10 dernières années.  相似文献   

2.
Des expériences conduites en 1963 avec des pupes de Rhagoletis cerasi ont révélé qu'une température de base de 5°C et une somme de températures effectives de 430 degrés-jours étaient nécessaires pour le début du vol. A partir des températures du sol (à 5 cm de profondeur) et des stations d'observation des pupes implantées sous les cerisiers, on a pu mettre en évidence une forte corrélation entre les dates de début de vol calculée et observée, et classer les principales régions de Suisse productrices de cerises en zones précoce, moyenne et tardive en ce qui concerne le développement de Rhagoletis cerasi. Utilisés avec le système de prévision mis au point au nord de la Suisse pour les vergers de cerisiers, les présents outils de prévision autorisent une estimation précise de la première apparition du ravageur et de la maturation du fruit dans les régions spécifiées. Quant au système de prévision pour Eupoecilia ambiguella, il utilise les sommes de températures maximales journalières à partir du 1er janvier. Il existe une bonne corrélation entre la date correspondant à 950 degrés-jours et le début du premier vol. Les données obtenues au cours du vol de la première génération permettent de prévoir le début, le maximum et la durée probable du second vol, qui est d'une importance économique beaucoup plus grande.  相似文献   

3.
Parmi les nombreux virus qui peuvent infecter l'oeillet cultivé, cinq (carnation mottle virus, carnation ringspot virus, carnation vein mottle virus, carnation necrotic fleck virus, carnation etched ring virus) existent dans tous les pays producteurs où leur impact économique est loin d'être négligeable. L'élimination de ces virus est donc un problème de dimension européenne dont l'importance est aujourd'hui partout reconnue. L'utilisation à grande échelle des méthodes de détection immunoenzymatiques (test ELISA) apparaît comme un moyen particulièrement commode et efficace pour parvenir à une amélioration rapide de l'état sanitaire des oeillets commercialisés. Toutefois les chances de succès dépendent, non seulement des protocoles adoptés pour les tests, mais aussi des conditions dans lesquelles ceuxci sont effectués aux différents stades de multiplication du végétal indexé. Comparé aux autres méthodes de diagnostic, le test ELISA présente indéniablement des avantages, mais il a aussi ses limites qui dépendent de chaque couple virus/hôte considéré. A cet égard, le problème de l'éradication des virus de l'oeillet est un modèle de choix pour illustrer les difficultés que l'on peut rencontrer.  相似文献   

4.
M. BESRI  F. DIATTA 《EPPO Bulletin》1985,15(3):379-386
Le long du littoral atlantique marocain. Botrytis cinerea constitue actuellement une menace pour la tomate cultivée sous tunnels plastiques. Les principaux fongicides antibotrytis utilisés, soit en pulvérisation des plantes, soit en badigeonnage des chancres formés sur les tiges ou les deux à la fois, sont le bénomyl, le thiophanate-méthyl, la procymidone et la dichlofluanide. Cependant, malgré une intense protection chimique, le champignon continue á provoquer des dégâts importants sur la culture. L'étude faite au laboratoire sur la sensibilité de plusieurs isolats de B. cinerea vis-à-vis de quelques concentrations des quatre fongicides a montré que le problème de résistance au bénomyl et au thiophanate-méthyl est important sous tunnels plastiques de tomate. Des croissances mycéliennes ainsi que des germinations de spores ont été obtenues respectivement à 500 et à 50 ppm, des concentrations supérieures n'ayant pas été testées. Certains isolats de B. cinerea se sont développés á des concentrations maximales de 5 ppm de procymidone et de 10 ppm de dichlofluanide. Ces concentrations sont trop faibles pour conclure à l'existence de souches résistantes á ces deux produits. Le probléme de la résistance, particuliérement au bénomyl et au thiophanate-méthyl, se pose donc au Maroc et il faut prendre conscience de ce phénomène et adopter une stratégie de lutte pour limiter son impact.  相似文献   

5.
L'établissement d'un modèle de développement pour la tordeuse de la pelure, Adoxophyes orana, basé sur les sommes de températures, est primordial pour l'avertissement Il permet à l'arboriculteur d'effectuer un minimum d'échantillonnages des populations aux moments les plus opportuns, afin de prendre les décisions qui s'imposent pour l'application de la lutte dirigée. Les essais effectués en laboratoire et à l'extérieur ont montré que le seuil de développement des ?ufs est de 10°C, celui des larves de la génération d'été se situe entre 7 et 8°C, alors que celui des larves de la génération hivernante est de 10°C. Le seuil de développement pour la phase nymphale est légèrement supérieur à 10°C. En admettant une vitesse de développement proportionnelle à la température, les durées des phases embryonnaires et nymphales sont de 90 degrés-jours (dj) au-dessus du seuil de 10°C. Le développement larvaire de la génération d'été est en moyenne de 430 dj au-dessus du seuil de 7°C. Les implications de ce modèle pour l'avertissement établi par les services officiels ainsi que pour la stratégie de lutte contre la tordeuse de la pelure sont commentées dans ce travail.  相似文献   

6.
La récente extension de l'aire culturale des maïs-grains pose, notamment dans le nord et l'ouest de la France, des problèmes de récolte, de séchage et de conservation. Le stockage à l'état humide, compatible avec l'efficacité nutritionnelle, est alors préconisé. L'anaérobiose, d'une part, et les stabilisants chimiques, d'autre part, représentent deux moyens de limiter la microflore dégradante des grains humides au cours de leur stockage. Les modifications de l'environnement se traduisent alors par un déplacement de l'équilibre biologique et une succession originale des cortèges floristiques. Cette évolution dynamique, établie par des observations répétées et confirmée par l'expérience, est transcrite sur un diagramme qui intègre les paramètres les plus déterminants: gradients d'anaérobiose, d'humidité, de température, de pH, seuil de tolérance vis-à-vis du stabilisant éventuel, sans oublier l'aptitude compétitive des espèces. Dès lors, les relevés floristiques instantanés, mais replacés dans l'échelle temps, prennent une autre signification que l'inventaire statique; des extrapolations sont permises en amont et en aval de la présente étape. Ainsi peut-on retracer, dans une certaine mesure, « l'histoire du lot » ou bien pressentir son comportement ultérieur. La première démarche tend à préciser la qualité biologique et nutritionnelle du substrat; la deuxième autorise des prévisions de conservation.  相似文献   

7.
B. DIGAT  L. GARDAN 《EPPO Bulletin》1987,17(4):559-568
Certaines bactéries de la rhizosphère, et en particulier celles appartenant au groupe Pseudomonas fluorescens-putida, peuvent stimuler la croissance des plantes et réduire les attaques de certains agents pathogènes du sol. Au niveau d'une rhizosphère particulière, il existe de nombreux biovars qui diffèrent entre eux par plusieurs caractères. Il apparait done indispensable de les étudier plus précisément sur le plan taxonomique avant d'opérer une sélection. Dans cette étude, nous avons caractérisé 252 isolats de P. fluorescens et de P. putida appartenant à trois biotopes différents: rhizosphères de betterave, de carotte et de laitue. L'utilisation de microméthodes permet d'étudier pour chaque isolat l'assimilation de 147 substances (49 acides aminés, 49 acides organiques, 49 hydrates de carbone) et d'estimer la variabilité métabolique au sein du biotope. De plus, l'étude de la sensibilité aux agents antimicrobiens et des caractères sérologiques peuvent, non seulement constituer d'importantes sources d'information sur la variabilité intrinséque de ces souches, mais aussi sont indispensables dans tout tracage épidémologique au cours des expérimentations telles que les bactérisations de sol ou de matériel végétal. En vue d'utiliser certaines souches bénéfiques pour les plantes, l'un des principaux caractères retenus sera done leur faible variabilité. Cependant, d'autres critères importants de sélection sont à retenir et, parmi ceux-ci, l'intensité de la production de sidérophores, l'aptitude à produire des exopolysaccharides, la capacité d'antagonisme in vitro et celle de stimuler la croissance de plantes-tests semblent etre primordiales.  相似文献   

8.
D. MUGNI RY 《EPPO Bulletin》1985,15(2):199-206
La résistance àGlobodera rostochiensis et àG. pallida chez la quasi-totalité des clones de pommes de terre connus s'exprime essentiellement par un blocage du développement des larves L2 et, pour les individus qui parviennent a se développer, par une orientation préférentielle vers le phénotype mâle. Tout effet défavorable sur les nématodes accentue ces deux phénomènes. Certains effets, tels que la compétition intraspécifique, le vieillissement des larves et les interactions avec la population choisie comme inoculum standard, sont analysés. Il en ressort que, quel que soil le type de test pratiqué, en pots ou en boîtes de Pétri, il faut porter la plus grande attention à l'origine de l'inoculum et l'idéal est d'utiliser une population se développant bien dans les clones sans résistance. Ce choix fait, il convient de limiter les niveaux de compétition intraspécifique: en boîtes de Pétri, un effectif de cinq larves par racine est un optimum; en pots, une densité de 0,25 larves par g de sol est souhaitable. Pour les tests exécutés en boîtes de Pétri, il faut veiller á ne pas utiliser des larves conservées trop longtemps á basse température, condition classique de conservation qui diminue leur potentiel infectieux.  相似文献   

9.
Des 1980, la résistance aux imides cycliques (I. C.) s'est généralisée dans les populations de Botrytis cinerea sur fraisiers remontants, traités de 3 à 10 fois de juillet à septembre avec des I. C., le taux moyen de fraises présentant des conidies résistantes étant de 72%. Une diminution progressive du taux de résistance est observée après l'arrêt des traitements, mais est suivie d'une forte augmentation 5 à 6 semaines apres la reprise des traitements l'année suivante. L'efficacité des traitements à la vinchlozoline (500 g ha?1) est passée de 94%, pour les essais de 1973 à 1978, à 48% pour ceux établis de 1979 à 1984. Durant cette derniére période, le mélange vinchlozoline (500 g ha?1)+ thirame (1600 g ha?1) a présenté une efficacité de 78% et le tolylfluanide a donné une efficacité de 67%. Sur fraisiers de saison, traités 1 à 6 fois au moment de la floraison, une résistance aux I. C. a été observée en 1980 dans sept des 10 champs analysés, avec un taux moyen de 22%. La résistance ne s'y développe que tardivement et principalement dans les cultures de 2 ans, traitées déjà l'année précédente avec des I. C. Dans les essais, l'efficacité de la vinchlozoline s'est maintenue á 92% entre 1973 et 1984.  相似文献   

10.
Le nématode des pins (Bursaphelenchus xylophilus), très certainement originaire d'Amérique du Nord et introduit au Japon où il dévaste les forêts, a été signalé en 1979 sur Pinus pinaster dans le sud-ouest de la France, en association avec des taches de dépérissement à propagation lente. Il s'agit en fait d'une souche morphologiquement proche de B. mucronatus, espèce non virulente décrite au Japon en 1979. Elle s'en distingue cependant par différents caractères biologiques, dont un pouvoir pathogène plus élevé vis-à-vis des jeunes pins et la possibilité de donner des croisements fertiles avec B. xylophilus. Elle pourrait jouer un rôle de sensibilisation à d'autres agents pathogènes. On doit done considérer que B. xylophilus n'est pas, comme on aurait pu l'espérer, endémique et peu virulent en France. Les risques d'introduction et d'extension du nématode des pins en Europe demeurent, par conséquent, entiers et redoutables. Les bois de conifères massifs, dans lesquels peuvent survivre les larves des insectes vecteurs, sont les voies d'introduction les plus à craindre et il existe, parmi les espèces européennes de xylophages, des insectes potentiellement capables de prendre le relais et de répandre la maladie qui est plus à redouter dans les régions àétés chauds. Une surveillance attentive, avec analyse nématologique de tout foyer nouveau de dépérissement des coniféres, et une calcination immédiate de tout arbre atteint sont des nécessités absolues pour enrayer une éventuelle extension.  相似文献   

11.
D. PAYEN 《EPPO Bulletin》1983,13(2):277-281
Un facteur limitant de la contamination du tournesol par Sclerotinia sclerotiorum a été mis en évidence. Ce facteur concerne la présence d'eau libre à la surface du capitule durant 40 heures consécutives; il est sous l'étroite dépendance des conditions climatiques. Un modèle opérationnel a été mis au point pour déterminer, en fonction des paramètres météorologiques standards, la durée d'humectation des capitules de tournesol. Les résultats du modèle ont été confrontés à des observations et ont montré son aptitude à mettre en évidence les longues durées d'humectation. Une simulation a ensuite été effectuée sur une période de 30 années dans plusieurs régions de culture du tournesol, afin de délimiter les zones où le climat est favorable aux épidémies de Sclerotinia sclerotiorum et de déterminer ainsi la potentialité climatique de la maladie en France.  相似文献   

12.
E. Kahl 《EPPO Bulletin》1975,5(2):121-123
En Autriche, la protection des plantes repose sur la loi de 1948, adaptée à la situation particuliére du pays qui est composé de 9 provinces. Les dispositions intéressent la production et le commerce; une attention particulière est vouée à l'application des pesticides qui sont assujettis à l'homologation et doivent répondre aux critères d'efficacité et de sécurité. Ainsi, ce système est conçu de manière à mettre à la disposition de l'agriculture et de la sylviculture des produits répondant aux exigences d'une lutte économique sans qu'il en résulte des effets indésirables pour l'homme, les écosystèmes et l'environnement en général.  相似文献   

13.
K. NAHAS 《EPPO Bulletin》1988,18(2):317-322
L'efficacité comparée de la bromadiolone et du coumafène contre Rattus norvegicus (souche sensible au coumafène) a étéétudiée en laboratoire avec différentes concentrations en principes actifs et pour différentes durées d'exposition aux appâts. La bromadiolone s'est révélée beaucoup plus active (100% de mortalité en 1 j à 50 ppm) que le coumafène (50% de mortalité en 3 j à 250 ppm). Pour expliquer cette différence d'efficacité, les cinétiques plasmatiques et hépatiques des deux rodenticides ont été comparées chez la même espèce. A une dose équimolaire de 5,69 μmole kg-1 (correspondant respectivement pour le coumafène et pour la bromadiolone à une seule ingestion d'appâts de 20 et 50 ppm), la bromadiolone a eu une demi-vie plasmatique de l'ordre de 57,5 h contre 8 pour le coumafène. Le volume de distribution de la bromadiolone était 188 fois plus élevé que celui du coumafène. Le rapport de la concentration hépatique sur la concentration plasmatique a varié en fonction du temps de 14 à 46 pour la bromadiolone et de 0,1 à 0,49 pour le coumafène. Les données cinétiques obtenues montrent que la bromadiolone possède un tropisme et un captage hépatiques importants, qui assurent un blocage prolongé du cycle de la vitamine K et donc une efficacité accrue.  相似文献   

14.
Le verger agrumicole du Maroc est en général fortement contaminé par les virus, viroïdes et mycoplasmes. La sélection sanitaire par indexage, la sélection nucellaire et la régénération sanitaire par microgreffage d'apex permettent actuellement d'obtenir un matériel sain pour les principaux cultivars, qui servira de base à la production de plants d'agrumes certifiés dans des pépinières controlées et soumises à un règlement technique officiel.  相似文献   

15.
Au Maroc, la mineuse de la tomate Tuta absoluta (Lepidoptera: Gelechiidae) a été signalée pour la première fois en avril 2008 dans la région de Nador, puis s'est propagée rapidement dans toutes les régions de production de tomates. Depuis sa signalisation, des efforts ont été déployés par la profession et les départements techniques du Ministère de l'Agriculture de la Pêche Maritime (MAPM) pour faire face à ce fléau. Le plan d'action 2008–09 se basait sur la surveillance, les approches techniques de lutte dans le cadre d'un programme de protection intégrée, la sensibilisation et l'encadrement des agriculteurs et la production de supports d'information et de vulgarisation. Pour inciter les agriculteurs à adopter une approche de lutte intégrée contre ce ravageur, des subventions ont été mises en place par le MAPM, pour l'acquisition du filet insect proof et de capsules de phéromone à utiliser pour le piégeage de masse. L’ONSSA a également autorisé de nouvelles spécialités phytosanitaires pour lutter contre T. absoluta en cultures de tomate et de pomme de terre. Cette stratégie a fait l'objet d'une évaluation qui a permis de définir un plan d'action pour 2010–11. Ce plan d'action suit les mêmes axes que la campagne précédente tout en mettant l'accent sur la surveillance du ravageur en cultures de tomates de plein champ, le renforcement du programme de sensibilisation et d'encadrement des agriculteurs et le lancement d'un programme de suivi des résidus de produits phytosanitaires dans les tomates. En 2010–11, les attaques de la mineuse de la tomate ont toujours été maitrisées.  相似文献   

16.
L'hypothèse de travail proposée pour l'analyse des cycles de population de Microtus arvalis intègre à la fois le rôle de la prédation et l'influence de la structure du paysage. Par sa composante liée à la prédation, cette hypothèse engage les recherches au niveau d'investigation des peuplements, aussi bien des Microtidae que des petits prédateurs spécialistes qui leur sont associés. Par sa composante liée à la structure du paysage et par son approche comparative dans le temps et dans l'espace, elle situe ces recherches à une échelle de perception suffisamment large pour que notre vision des phénoménes biologiques analysés soit moins ponctuelle et par conséquent moins naïve. Enoncée à l'origine pour l'étude du couple Microtus arvalis/Mustela nivalis cette hypothese peut utilement être transposéà l'analyse du couple Arvicola terrestris/Mustela erminea, en raison des nombreuses similitudes écologiques observées entre ces espèces. Les premiers indices analysés dans cette perspective concernent, d'une part, un suivi diachronique des différentes populations de rongeurs et de petits Mustelidae présents sur un terrain d'étude situé en Franche-Comté (France) et, d'autre part, une comparaison de la cartographie des dégâts dus àA. terrestris avec celle des surfaces agricoles utiles consacrées aux céréales dans les différents cantons de cette région. Sans présenter de valeur démonstrative les coïncidences observées entre les cinétiques des différentes populations et entre les cartes de répartition présentées accréditent, à notre sens, l'intérêt de la démarche retenue.  相似文献   

17.
Le chercheur qui se propose d'établir un modèle biométeorologique est placé devant L'alternative de suivre les phénomènes de la vie dans toute leur complexité ou de ne tenir compte que des impératifs de la pratique. Dans le premier cas, il doit pouvoir s'appuyer sur les systèmes les plus raffinés d'acquisition de données tant météorologiques que biologiques et disposer d'auxiliaires importants, en particulier d'un ordinateur à grande puissance, capable de lui démontrer de façon statistiquement irréfutable que les relations supposeées existent réellement. Dans le second cas, quelques indications très simples ne nécessitant qu'un matériel rudimentaire sont seules à envisager. Il semble done qu'il y ait opposition suivant L'option qui est prise, mais en réalité les deux approches sont étroitement liées et complémentaires. On a vu que le climat subissait, en un lieu donné, des variations importantes d'une année à L'autre et que certaines époques ou dates connaissent des revirements non négligeables. Par conséquent, seule une étude très approfondie des répercussions d'accidents météorologiques sur L'être vivant (organisme nuisible, parasite, prédateur ou hôte) permet de situer les limites de développement possible. Mais L'étude climatologique montre également quels sont les éléments principaux que le praticien doit observer ou mesurer et les seuils critiques auquels il faut se référer. Ainsi, si seuls des chercheurs disposant de laboratoires très bien équipés peuvent suivre le premier parti de L'alternative, d'autres, tres proches des réalités naturelles et de la pratique, doivent ensuite prendre le rélais pour mettre en valeur les resultats obtenus. Une telle succession de démarches apporte à L'exploitant L'outil dont il a besoin pour lutter efficacement contre es ennemis de ses cultures. The establishment of a biometeorological model may either take account of biological phenomena in all their complexity or limit itself to practical considerations. In the first case, sophisticated data acquisition systems are required, for both meteorological and biological data, and a powerful computer is required to prove beyond doubt the statistical validity of any proposed relations. In the second case, fairly simple observations and equipment are sufficient. In spite of this opposition, both aspects are closely linked and complementary. The climate at a given site may vary considerably from one year to the next and sudden changes are quite common during control periods. Only a thorough study of the effects of meteorological incidents on organisms (host, predator or parasite) will show the possible limits to development. However, climatological studies also show the principal elements which must be observed and measured and the critical thresholds for each. Thus, well-equipped laboratories can undertake the first task, leaving others closer to nature and practice to « digest » the results obtained and fulfil the second. This succession provides the means for effective pest control.  相似文献   

18.
W. Mueller 《EPPO Bulletin》1974,4(3):347-355
Les méthodes biomété orologiques qui intéressent les biologistes appelé s à développer des systèmes de lutte intégrée se distinguent nettement de la climatologie traditionnelle de l'abri. D'une façon générale, les différences peuvent se résumer comme suit: –les investigations se font essentiellement à l' échelle microclimatique; –les instruments sont très élaborés et particulièrement adaptés au but recherché; –l'établissement du réseau d'observations et les périodes d'études dependent des exigences biologiques; –la durée des périodes d'observation est limitée et la densité du réseau climatologique relativement faible grâce au recours à l'échantillonnage représentatif. L'interprétation des résultats biométéorologiques est en général difficile puisqu'il y a souvent superposition de deux ou d'un nombre plus élevé de facteurs. II est done prudent d'inclure également, dans l'appréciation générale, les données de laboratoire et de s'efforcer de remplacer les données plus ou moins empiriques par des fonctions précises. Cette approche est proposée sous la forme d'une étude quantitative du bilan énergétique et hydrique des ravageurs. On peut ainsi obtenir des résultats de portée étendue, reposant sur des données physiques, d'une part, et des renseignements quantitatifs, d'autre part. Un certain nombre de facteurs simples ou composés tels que le vent et la faculté de refroidissement sont à considérer dans les études biométéorologiques puisqu'ils contribuent à caractériser, et partant, à prévoir le comportement des espèces (par exemple l'activité de vol du carpocapse des pommes). En définissant des « types de temps » favorables à l'activité d'un ravageur, il serait possible de prévoir le comportement de l'espèce en question. Enfin, l' étude conjointe des vues prises par satellites à l'aide de films à infrarouge, thermiquement sensibles, et des observations biométéorologiques faites au sol apportera sur le plan macro- et méso-climatique des éléments eminemment utiles au développement de la lutte intégrée.  相似文献   

19.
M. PASCAL 《EPPO Bulletin》1988,18(3):381-392
A l'issue de deux phases de forte densité des populations d'Arvicola terrestris scherman en France, un groupe de travail inter-organismes ACTA-INRA-SPV a été constitué pour entreprendre un programme de recherche sur ce rongeur, dans le but d'en contrôler les populations. C'est à l'INRA que revient le rôle de coordonner les travaux et notamment d'assurer les études sur la biologie de l'espéce. L'ACTA a mené des études en captivité, ainsi qu'une expérimentation de plein champ en Haute-Savoie. Enfin, le SPV a pris la responsabilité de l'évaluation au champ des rodenticides et du développement d'un systéme de prévision en Franche-Comté et en Auvergne-Limousin. L'article résume les 8 années de travaux et souligne les questions restées en suspens. II cherche à situer le problème d'A. terrestris dans la problématique plus vaste de l'étude des rongeurs ravageurs de cultures en France et débouche sur l'analyse des choix des thématiques scientifiques qu'il convient de développer dans le contexte agricole moderne.  相似文献   

20.
La mise au point à Stuttgart (RFA) en 1974 d'un appareil électronique simple permettant d'intégrer la température, l'humidité relative et l'humectation a permis de mettre en valeur des courbes de Mills, ce qui a facilité la prévision des attaques de tavelure sur pommiers. Les données fournies par les thermohumectographes Bazier et KIT-INRA ont été utilisées en 1975–1976 pour les prévisions de tavelure, dans la moyenne vallée du Rhône. Etant donné que les résultats pratiques se sont révélés satisfaisants, tant sur le plan de l'efficacité que sur celui du coût, il a paru intéressant en 1977 d'établir dans les départements de la Drôme et de l'Ardèche un réseau d'information reposant sur 15 stations d'observations recouvrant environ 4000 ha de vergers de pommiers et de poiriers. Un système amélioré de prévisions qui s'inspire du modèle de Strizyk est à l'étude en 1982.  相似文献   

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