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1.
W. Mueller 《EPPO Bulletin》1974,4(3):347-355
Les méthodes biomété orologiques qui intéressent les biologistes appelé s à développer des systèmes de lutte intégrée se distinguent nettement de la climatologie traditionnelle de l'abri. D'une façon générale, les différences peuvent se résumer comme suit: –les investigations se font essentiellement à l' échelle microclimatique; –les instruments sont très élaborés et particulièrement adaptés au but recherché; –l'établissement du réseau d'observations et les périodes d'études dependent des exigences biologiques; –la durée des périodes d'observation est limitée et la densité du réseau climatologique relativement faible grâce au recours à l'échantillonnage représentatif. L'interprétation des résultats biométéorologiques est en général difficile puisqu'il y a souvent superposition de deux ou d'un nombre plus élevé de facteurs. II est done prudent d'inclure également, dans l'appréciation générale, les données de laboratoire et de s'efforcer de remplacer les données plus ou moins empiriques par des fonctions précises. Cette approche est proposée sous la forme d'une étude quantitative du bilan énergétique et hydrique des ravageurs. On peut ainsi obtenir des résultats de portée étendue, reposant sur des données physiques, d'une part, et des renseignements quantitatifs, d'autre part. Un certain nombre de facteurs simples ou composés tels que le vent et la faculté de refroidissement sont à considérer dans les études biométéorologiques puisqu'ils contribuent à caractériser, et partant, à prévoir le comportement des espèces (par exemple l'activité de vol du carpocapse des pommes). En définissant des « types de temps » favorables à l'activité d'un ravageur, il serait possible de prévoir le comportement de l'espèce en question. Enfin, l' étude conjointe des vues prises par satellites à l'aide de films à infrarouge, thermiquement sensibles, et des observations biométéorologiques faites au sol apportera sur le plan macro- et méso-climatique des éléments eminemment utiles au développement de la lutte intégrée.  相似文献   

2.
Partant du modèle allemand « PHYTOPROG », on a établi un programme qui utilise directement, c'est-à-dire en temps réel, les relevés horaires provenant du système automatique suisse d'acquisition de données météorologiques ANETZ. Comme le veut le modèle retenu, l'ordinateur calcule chaque jour l'indice correspondant aux 7 jours précédents. On tient ainsi régulièrement compte des périodes critiques, quelles que soient leur longueur ou leur place dans la semaine. Les premières expériences faites ont montré la nécessité d'adapter le modèle primitif aux conditions suisses, adaptation qui a fait ses preuves. L'utilisateur reçoit automatiquement par télex la liste des indices calculés. A lui d'effectuer la somme depuis l'apparition des premières feuilles sur son domaine. Pour cela, il peut procéder de deux façons: ou bien ne retenir qu'un jour dans la semaine ou bien diviser chaque fois l'indice par sept et effectuer ensuite la somme jour par jour. Pour des raisons techniques, on envoie le bulletin complet (toutes les stations considérées) à chaque abonné.  相似文献   

3.
La désinsectisation des grains et des produits céréaliers par un choc thermique est un moyen simple de lutte curative qui peut être rapidement installé dans les entreprises agro-alimentaires. L'étude d'un procédé de désinsectisation thermique du blé et de ses produits de mouture dans un lit fluidiséà haut rendement est présentée. Il est montré qu'avec un équipement de laboratoire, puis à l'échelle pilote, les lits fluidisés à haute température (60 à 180°C) sont efficaces pour détruire rapidement l'infestation apparente ou cachée sans élever la température du produit au-dessus de 72°C et avec un refroidissement immédiat. Le choc thermique à des températures d'air n'excédant pas 120°C n'altère pas de façon significative l'ensemble des qualités technologiques des produits désinsectisés: blé tendre panifiable, blé dur et semoules. Le prix de revient global du traitement est comparable à celui d'une fumigation. Son usage systématique est possible sur une gamme de produits dérivés des céréales qui ne peuvent recevoir d'application avec un insecticide de contact.  相似文献   

4.
L'établissement d'un modèle de développement pour la tordeuse de la pelure, Adoxophyes orana, basé sur les sommes de températures, est primordial pour l'avertissement Il permet à l'arboriculteur d'effectuer un minimum d'échantillonnages des populations aux moments les plus opportuns, afin de prendre les décisions qui s'imposent pour l'application de la lutte dirigée. Les essais effectués en laboratoire et à l'extérieur ont montré que le seuil de développement des ?ufs est de 10°C, celui des larves de la génération d'été se situe entre 7 et 8°C, alors que celui des larves de la génération hivernante est de 10°C. Le seuil de développement pour la phase nymphale est légèrement supérieur à 10°C. En admettant une vitesse de développement proportionnelle à la température, les durées des phases embryonnaires et nymphales sont de 90 degrés-jours (dj) au-dessus du seuil de 10°C. Le développement larvaire de la génération d'été est en moyenne de 430 dj au-dessus du seuil de 7°C. Les implications de ce modèle pour l'avertissement établi par les services officiels ainsi que pour la stratégie de lutte contre la tordeuse de la pelure sont commentées dans ce travail.  相似文献   

5.
D. MUGNI RY 《EPPO Bulletin》1985,15(2):199-206
La résistance àGlobodera rostochiensis et àG. pallida chez la quasi-totalité des clones de pommes de terre connus s'exprime essentiellement par un blocage du développement des larves L2 et, pour les individus qui parviennent a se développer, par une orientation préférentielle vers le phénotype mâle. Tout effet défavorable sur les nématodes accentue ces deux phénomènes. Certains effets, tels que la compétition intraspécifique, le vieillissement des larves et les interactions avec la population choisie comme inoculum standard, sont analysés. Il en ressort que, quel que soil le type de test pratiqué, en pots ou en boîtes de Pétri, il faut porter la plus grande attention à l'origine de l'inoculum et l'idéal est d'utiliser une population se développant bien dans les clones sans résistance. Ce choix fait, il convient de limiter les niveaux de compétition intraspécifique: en boîtes de Pétri, un effectif de cinq larves par racine est un optimum; en pots, une densité de 0,25 larves par g de sol est souhaitable. Pour les tests exécutés en boîtes de Pétri, il faut veiller á ne pas utiliser des larves conservées trop longtemps á basse température, condition classique de conservation qui diminue leur potentiel infectieux.  相似文献   

6.
L'équilibre de la mycoflore du sol de culture de tomate en serre, après désinfection au bromure de méthyle, subit une perturbation importante, jusqu'à la profondeur de 30 cm. Dans nos essais, 4 jours après le traitement du sol, la mycoflore saprophytique était représentée par Aspergillus alutaceus, Paecilomyces lilacinus, Penicillium chrysogenum, P. funiculosum, P. herquei, P. nigricans et Trichoderma viride, champignons apparemment tolérants ou résistants alors qu'en majorité la mycoflore parasitaire n'était pas isolée à partir du sol traité. Cette constatation permet d'envisager l'utilisation de ces saprophytes connus comme antagonistes, pour lutter contre les champignons phytopathogènes des racines de la tomate. La mycoflore parasitaire commencait à réapparaitre 12 jours aprés la désinfection (Alternaria alternata et Verticillium albo-atrum); celle de la zone située à 30–40 cm de profondeur n'était pas influencée par le traitement. Pourtant certains champignons pathogènes présents dans cette zone (Colletotrichum coccodes, Fusarium moniliforme, F. oxysporum, F. solani, Pyrenochaeta lycopersici, V. albo-atrum, V. dahliae) peuvent ravitailler les couches supérieures et provoquer des dégats sur le système racinaire de la tomate.  相似文献   

7.
La semence contaminée représente un facteur de dissémination capital pour Ditylenchus dipsaci. La pratique de la fumigation au bromure de méthyle permet l'éradication des individus anabiotiques contenus dans les lots de semences. L'étude de plusieurs techniques au cours de diverses combinaisons de concentration (C) et de durée (T) montre que pour la fumigation de lots de luzerne l'éradication de D. dipsaci est atteinte, par exemple, à pression atmosphérique avec 80 g/m3 pendant 16 h (C x T théorique de 1280), ou après vide préalable avec 50 g/m3 pendant 20 h (C x T théorique de 1000). Si aucune altération de la faculté germinative n'est observée, même apres un delai de 2 ans après le traitement, on constate qu'un certain effet fongicide peut se révéler intéressant. Avec Vicia faba, les cssais préliminaires indiquent que pour cette espèce à grosse graine, le nématode est mieux protégé dans les cotylédons. La limite entre l'action nématicide et phytotoxique est restreinte; la technique du vide partiel pourrait présenter un intérêt. Pour l'ail, l'éradication de D. dipsaci est possible par la fumigation des têtes entières, mais un effet phytotoxique est à redouter au-delà d'un produit C x T théorique de 800. Cette phytotoxicité, grave si la dormance de l'ail est levée, peut s'expliquer par une adsorption marquée. Il est néccssaire de poursuivre l'expérimentation en évaluant les risques présentés par d'éventuels résidus bromés dans les caïeux et en réétudiant l'utilisation de la phosphine, malgré son efficacité insuffisante lors de premiers essais.  相似文献   

8.
La lutte contre Prays oleaeà l'aide de l'entomopathogène Bacillus thuringiensis s'est révélée particulièrement intéressante. Les résultats d'essais de valeur pratique en 1981–83 ont confirmé la forte mortalité de la génération anthophage et la réduction de l'infestation des fruits en juin. Par ailleurs, les substances inhibitrices de la croissance (triflumuron et diflubenzuron) semblent prometteuses contre P. oleae. Après application contre la génération anthophage, les deux produits réduisent fortement le nombre de papillons émergeant des fruits. De plus, le triflumuron appliqué sur fruits bloque la pénétration de ceux-ci par les larves. Le piégeage en masse de Dacus oleae, notamment à l'aide de phéromones, ouvre de nouvelles et intéressantes perspectives. Enfin, l'utilisation d'antibiotiques permet de tuer la bactérie symbiotique de D. oleae. L'utilisation de ces armes non toxiques est à envisager dans les programmes de lutte dirigée ou intégrée en oléiculture.  相似文献   

9.
Des expériences conduites en 1963 avec des pupes de Rhagoletis cerasi ont révélé qu'une température de base de 5°C et une somme de températures effectives de 430 degrés-jours étaient nécessaires pour le début du vol. A partir des températures du sol (à 5 cm de profondeur) et des stations d'observation des pupes implantées sous les cerisiers, on a pu mettre en évidence une forte corrélation entre les dates de début de vol calculée et observée, et classer les principales régions de Suisse productrices de cerises en zones précoce, moyenne et tardive en ce qui concerne le développement de Rhagoletis cerasi. Utilisés avec le système de prévision mis au point au nord de la Suisse pour les vergers de cerisiers, les présents outils de prévision autorisent une estimation précise de la première apparition du ravageur et de la maturation du fruit dans les régions spécifiées. Quant au système de prévision pour Eupoecilia ambiguella, il utilise les sommes de températures maximales journalières à partir du 1er janvier. Il existe une bonne corrélation entre la date correspondant à 950 degrés-jours et le début du premier vol. Les données obtenues au cours du vol de la première génération permettent de prévoir le début, le maximum et la durée probable du second vol, qui est d'une importance économique beaucoup plus grande.  相似文献   

10.
Le nématode des pins (Bursaphelenchus xylophilus), très certainement originaire d'Amérique du Nord et introduit au Japon où il dévaste les forêts, a été signalé en 1979 sur Pinus pinaster dans le sud-ouest de la France, en association avec des taches de dépérissement à propagation lente. Il s'agit en fait d'une souche morphologiquement proche de B. mucronatus, espèce non virulente décrite au Japon en 1979. Elle s'en distingue cependant par différents caractères biologiques, dont un pouvoir pathogène plus élevé vis-à-vis des jeunes pins et la possibilité de donner des croisements fertiles avec B. xylophilus. Elle pourrait jouer un rôle de sensibilisation à d'autres agents pathogènes. On doit done considérer que B. xylophilus n'est pas, comme on aurait pu l'espérer, endémique et peu virulent en France. Les risques d'introduction et d'extension du nématode des pins en Europe demeurent, par conséquent, entiers et redoutables. Les bois de conifères massifs, dans lesquels peuvent survivre les larves des insectes vecteurs, sont les voies d'introduction les plus à craindre et il existe, parmi les espèces européennes de xylophages, des insectes potentiellement capables de prendre le relais et de répandre la maladie qui est plus à redouter dans les régions àétés chauds. Une surveillance attentive, avec analyse nématologique de tout foyer nouveau de dépérissement des coniféres, et une calcination immédiate de tout arbre atteint sont des nécessités absolues pour enrayer une éventuelle extension.  相似文献   

11.
G. IPERTI  J. BRUN  C. SAMIE 《EPPO Bulletin》1983,13(2):235-240
La température, l'humidité relative, la force et la direction du vent, l'intensité lumineuse ne représentent pas les seuls facteurs météorologiques qui influent sur le comportement migratoire d'une espèce de coccinelle aphidiphage, Semladalia undecimnotata. Aussi, la mise en place d'un dispositif appropriéà la mesure des composantes du climat a permis de prendre en considération le degré de turbulence de l'air représenté par l'indice de Richardson. Lors de l'interprétation des résultais obtenus, l'utilisation de la régression factorielle a rendu possible la mise au point d'un modèle prédictif du comportement d'envol des coccinelles où cette nouvelle donnée joue un rôle très important De plus, l'analyse de correspondance effectuée avec les différents paramètres temporels, physiologiques et climatologiques retenus a permis de mettre en évidence les conditions météorologiques nécessaires à l'obtention d'indices de Richardson suffisamment élevés pour faciliter surtout l'envol de la fraction la plus intéressante d'une population de coccinelles, celle des femelles.  相似文献   

12.
L'étude du pouvoir antagoniste des spores et du mycélium de 11 souches de Trichoderma appartenant à neuf ‘species aggregates’ (classification de Rifai) a été réalisée sur les spores et le mycélium d'une souche de Botrytis cinerea résistante au bénomyl. Six gouttes contenant chacune une suspension de spores de Trichoderma (1, 10 ou 100 spores par μ1) et de B. cinerea (1 ou 10 spores par μl) sont déposées à la face inférieure d'une feuille de vigne du cv. Muscadelle placée en chambre humide à la température de 22°C. Dix jours après l'inoculation, les nécroses formées pour chacune des huit répétitions par traitement sont notées. La confrontation mycélienne d'une culture de B. cinerea et de chaque souche de Trichoderma pendant des temps variables à la température de 22°C a permis d'observer la vitesse de recouvrement du mycélium de B. cinerea et de vérifier sa viabilité après transfert sur un milieu contenant du bénomyl. Nous avons pu montrer qu'à l'égard de B. cinerea, le pouvoir antagoniste des spores de 11 souches de Trichoderma est semblable à celui de leur mycélium. Deux groupes de souches ont pu etre différenciés: sept souches très antagonistes appartenant aux espèces T. hamatum, T. harzianum, T. koningii, T. longibrachiatum et T. viride; quatre souches non antagonistes appartenant aux espèces T. aureoviride, T. polysporum, T. pseudokoningii et T. reesei.  相似文献   

13.
M. HABERT 《EPPO Bulletin》1988,18(3):423-427
Depuis l'automne 1983, le groupe de travail français pluriorganismes (ACTA-INRA-SPV) consacréà l'étude d'Arvicola terrestris scherman a créé et mis en place un réseau d'observations par piégeage exhaustif sur une centaine de communes dans plusieurs régions (Auvergne, Limousin, Franche-Comté, Alsace, Lorraine, Rhône-Alpes). Les piégeurs reçoivent une formation succinte ainsi que des instructions leur permettant de réaliser trois piégeages dans l'année (printemps-été-automne) à l'aide de pièges pinces sur une bande de 100 ± 5 m (méthode Pascal-Meylan). Les fiches de piégeages et le matériel biologique sont collectés et contrôlés par le Service de la Protection des Végétaux. Les autopsies de la totalité des animaux capturés sont assurées par l'INRA ou le SPV. Les résultats sont centralisés au Laboratoire de la Faune Sauvage de l'INRA à Jouy-en-Josas, sous la forme de deux fichiers informatiques. L'analyse globale des premiers résultats des réseaux d'alerte a mis en évidence toute la complexité du phénomène de pullulation chez le campagnol terrestre. Contrairement à l'idée généralement répandue, le phénomène ne présente pas la synchronisation parfaite qu'on lui prête et ceci à diverses échelles: France, région, département, commune. En octobre 1985, en Franche-Comté, nous avons pu délimiter avec précision une zone de 15 communes qui présentait tous les signes précurseurs d'une poussée démographique avec des populations variant de 200 à 370 campagnols à l'hectare. En 1986, plus d'une centaine de communes étaient touchées, regroupées en une zone relativement homogène centrée sur la zone pionnière, avec des densités variant de 200 à 500 campagnols à l'hectare. L'analyse de l'évolution locale des cinétiques de population va nous permettre à terme de diagnostiquer les diverses phases du cycle (croissance, déclin) et en conséquence le déclenchement des alertes agricoles.  相似文献   

14.
15.
Depuis 3 ans des souches de Pseudocercosporella herpotrichoides résistantes aux benzimidazoles (bénomyl, cabendazime, thiabendazole) et aux thiophanates (thiophanate-méthyl) sont décelées sur blé d'hiver en France. La résistance croisée positive entre ces fongicides ainsi que la résistance croisée négative vis-à-vis de phényl-carbamates (ex. barbane) sont des caractéristiques générales. Les niveaux de résistance peuvent étre variables avec cependant prédominance de deux catégories de souches résistantes (dont les niveaux de résistance respectifs vis-à-vis du thiabendazole sont voisins de 10 et de 100). En outre, des expérimentations en conditions contrôlées indiquent que la résistance n'affecte ni l'agressivité ni la compétitivité de P. herpotrichoides. Pour pouvoir suivre l'évolution des fréquences des souches résistantes aux benzimidazoles dans la nature, diverses méthodes ont ét expérimentées; celle qui est actuellement retenue et développéc dans les laboratoires de l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique), du Service de la Protection des Végétaux, de l'ITCF (Institut Technique des Céréales et des Fourrages) et de certaines firmes est basée sur l'étude de l'effet du carbendazime sur des implants mycliens. Chaque analyse porte sur 10 à 30 isolats par parcelle. Malgré un nombre élevé d'analyses il est difficile d'avoir une cartographie exacte de la répartition des souches résistantes; il est toutefois clair que les fréquences des souches résistantes sont les plus élevées dans les zones d'utilisation intensive des benzimidazoles (Nord et Bassin parisien) qui peuvent devenir inefficaces. Actuellement, le seul fongicide susceptible de remplacer ces benzimidazoles est un inhibiteur des strols: le prochloraz. Au champ il possède une activitééquivalcnte en l'abscnce ou en présence de souches résistantes aux benzimidazoles et les sondages réalisés jusqu'à maintcnant n'indiquent aucune résistance vis-à-vis de ce fongicide.  相似文献   

16.
Les pertes de récoltes dues aux nématodes sont importantes et difficiles à réduire, en raison même de la nature des dommages et des relations multiples qui existent entre la plante-hôte et le ravageur. Ainsi, en dehors des dégâts directs, les nématodes peuvent déclencher ou favoriser le développement d'autres maladies, ou agir en tant que vecteur. d'incidence économique est aussi bien quantitative que qualitative. Les semences ou le matériel destinéà la reproduction, qui sont contaminés, devraient être systématiquement détruits ou désinfectés. Le coût des traitements, l'amélioration des pratiques culturales en matière de fumure, irrigation ou assole-ment doivent faire l'objet d'études consciencieuses, de fa?on à assurer une protection économique. Pour mesurer et chiffrer les pertes, on peut utiliser divers critères: essais de pathogénicité en conditions artificielles, traitements de plein champ plus ou moins sélectifs, établissement de formules de corrélation entre les densités de populations révélées par l'analyse du sol et les diminutions de récoltes observées ou escomptées. Les préjudices causés par les nématodes aux diverses cultures européennes sont du même ordre que ceux qui ont été constatés aux Etats-Unis et sétablissent comme suit: 5 % pour les céréales et le maïs, 10 % environ pour la pomme de terre, la betterave et les diverses cultures maraîchères ou ornementales (ce pourcentage est probablement dépassé pour les cultures fruitières). Ces données montrent que l'on sous-estime en général l'importance économique des divers nématodes phytophages, et justifient les mesures préconisées pour en limiter la propagation.  相似文献   

17.
Le feu bactérien est une maladie de gravité très variable selon les cultures concernées (poirier, pommier, aubépine, cotoneaster, pyracantha). Elle est aussi plus ou moins destructive selon les régions où elle sévit et selon les années. Ces variations ont sans doute des causes multiples, dont l'une est à l'évidence le climat L'influence du climat sur le développement de la maladie a étéétudiée par plusieurs chercheurs. Seule Billing a mis au point en Angleterre, un système («système 1») qui tente de refléter les potentialités du feu bactérien pendant toute l'année végétative. Il est complété par un second système («système 2») intégrant davantage de données, qui précise les risques pendant la période de floraison principale des plantes-hôtes. L'introduction en France, dans le Nord et le Sud-Ouest, du feu bactérien a permis, sur quelques années, de mettre à l'épreuve ces systèmes, à partir d'observations précises: d'une part par un rapprochement entre l'activité globale du feu bactérien observée et celle qui est prévue selon l'étude climatique et, d'autre part, par une étude plus détaillée des dates d'apparition des symptômes à différentes périodes de l'année. Ces premières études ne permettent évidemment pas de porter un jugement définitif sur la validité globale des systèmes de Billing. On peut cependant avancer que, en ce qui concerne la première floraison des poiriers au moins, on n'a pas relevé de contradiction. Pour les secondes floraisons ou en période sèche (été), ou sur d'autres plantes-hôtes, des aménagements ou d'autres observations pourraient améliorer l'interprétation.  相似文献   

18.
La DE50 de vinchlozoline pour des souches de Botrytis cinerea isolées de 1980 à 1984 varie de 2 μM a plus de 300 μM de vinchlozoline, néanmoins 93% des souches présentent une DE50 comprise entre 2 et 24 μM. En l'absence de fongicide, la capacité saprophytique et pathogéne des souches résistantes est dans l'ensemble égale ou légèrement inferieure à celle des souches sensibles. En présence de vinchlozoline, à des concentrations inhibant les souches sensibles, les souches résistantes colonisent les féves, les paprikas ou les rondelles de concombre; toutefois, les substrats traités sont généralement moins rapidement colonisés que les témoins non traités. Ce retard augmente avec la concentration en fongicide et diminue lorsque le niveau de résistance de la souche croît; les souches à DE50 supérieure á 300 μM de vinchlozoline ne sont plus affectées par le traitement. L'association de la vinchlozoline avec d'autres fongicides présente un effet synergique sur certaines souches. Le mélange vinchlozoline+tolylfluanide réduit la fréquence d'apparition de colonies résistantes in vitro. Les souches + DE50 supérieure à 300 μM sont plus sensibles aux pressions osmotiques élevées quc les souches sensibles.  相似文献   

19.
B. DIGAT  L. GARDAN 《EPPO Bulletin》1987,17(4):559-568
Certaines bactéries de la rhizosphère, et en particulier celles appartenant au groupe Pseudomonas fluorescens-putida, peuvent stimuler la croissance des plantes et réduire les attaques de certains agents pathogènes du sol. Au niveau d'une rhizosphère particulière, il existe de nombreux biovars qui diffèrent entre eux par plusieurs caractères. Il apparait done indispensable de les étudier plus précisément sur le plan taxonomique avant d'opérer une sélection. Dans cette étude, nous avons caractérisé 252 isolats de P. fluorescens et de P. putida appartenant à trois biotopes différents: rhizosphères de betterave, de carotte et de laitue. L'utilisation de microméthodes permet d'étudier pour chaque isolat l'assimilation de 147 substances (49 acides aminés, 49 acides organiques, 49 hydrates de carbone) et d'estimer la variabilité métabolique au sein du biotope. De plus, l'étude de la sensibilité aux agents antimicrobiens et des caractères sérologiques peuvent, non seulement constituer d'importantes sources d'information sur la variabilité intrinséque de ces souches, mais aussi sont indispensables dans tout tracage épidémologique au cours des expérimentations telles que les bactérisations de sol ou de matériel végétal. En vue d'utiliser certaines souches bénéfiques pour les plantes, l'un des principaux caractères retenus sera done leur faible variabilité. Cependant, d'autres critères importants de sélection sont à retenir et, parmi ceux-ci, l'intensité de la production de sidérophores, l'aptitude à produire des exopolysaccharides, la capacité d'antagonisme in vitro et celle de stimuler la croissance de plantes-tests semblent etre primordiales.  相似文献   

20.
Y. LEVY  S. STRIZYK 《EPPO Bulletin》1985,15(4):527-537
L'action de la synergie entre deux fongicides à caractéristique unisite et multisite et le contrôle des sous-populations, dites résistantes et sensibles au même unisite, sont décrits par l'intermédiaire d'un modèle bio-mathématique. Les paramètres suivants sont introduits dans le modèle:
  • 1) taux apparent d'infection (Sensu Van der Planck);
  • 2) efficacité de chaque fongicide seul sur le développement de la population sensible et résistante;
  • 3) efficacité du mélange sur chaque sous-population;
  • 4) répartition du mélange sur la plante;
  • 5) dégradation du fongicide;
  • 6) croissance de la plante assurant une moins grande efficacité de la couverture par le fongicide.
Les simulations montrent que l'efficacité de lutte dépend du niveau de la synergie entre fongicides. L'évolution de la population résistante dépend largement de la forme de la synergie du mélange vis-à-vis des souches sensibles et résistantes. Quand la synergie est plus forte vis-à-vis des souches résistantes quc vis-à-vis des souches sensibles, alors la population des souches résistantes tend à décroitre. Dans le cas contrairc, la population des souches résistantes augmente rapidement. Toutefois, cette augmentation dépend du taux d'infection. Nous concluons qu'il est nécessaire de tester l'action du synergisme vis-à-vis des differentes souches avant de commercialiser un mélange de fongicides.  相似文献   

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